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Channel: La Côte - News - Gland
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Bois local pour chauffer Eikenøtt

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Un chauffage économique basé sur les énergies renouvelables.

bianconcini@lacote.ch

L'écoquartier Eikenøtt à Gland continue à prendre forme. La chaufferie, située à l'entrée du parking couvert, sera inaugurée officiellement ce samedi et pourra être découverte par le public le même jour entre 13h30 et 15h30. Essentiellement basé sur des énergies renouvelables, un concept de chauffage à distance a été réalisé par la Société électrique intercommunale de La Côte (SEIC).

"Lors de notre appel d'offres en 2011, la SEIC s'est distinguée de ses concurrents sur trois critères, par r apport aux coûts de mise en place et de fonctionnement des infrastructures, par l'aspect renouvelable des sources d'énergies utilisées et par la réactivité opérationnelle" , souligne Thierry Denuault, directeur des travaux auprès de Losinger Marazzi, développeur-constructeur du quartier. Il complète qu'il fallait offrir aux utilisateurs le kilowatt/heure le moins cher possible.

Projet planifié par la SEIC

Au final, dans un local en béton mis à disposition par Losinger Marazzi, la SEIC a planifié son projet. "Nous avons installé une chaudière à bois, d'une puissance de 1000 kW approvisionnée en bois des forêts de la région, provenant du groupement forestier de la Serine. La chaudière brûle deux types de plaquettes. En appui, en cas de panne ou de révision, deux chaudières à gaz de 550 kW chacune ont été installées ", explique Dieter Gisiger, directeur de la SEIC. Il complète que des panneaux solaires thermiques et photovoltaïques ont aussi été installés sur le toit du parking. Les panneaux photovoltaïques fournissent l'électricité nécessaire au fonctionnement de la chaufferie, tandis que les panneaux thermiques fournissent l'eau chaude pour une partie des sanitaires du quartier en été.

La chaudière à bois est arrêtée en été. Durant cette période, les panneaux solaires sont utilisés. Au printemps et en automne, la chaudière fonctionne avec des plaquettes vertes qui sont directement déchiquetées dans la forêt et durant l'hiver avec des plaquettes sèches provenant du hangar situé au-dessus de Begnins. La chaudière à bois est fabriquée en Autriche. "Nous en avons installé une identique à Begnins en 2010. Elle chauffe le collège de l'Esplanade et une quarantaine de bâtiments" , rappelle le directeur de la SEIC.

Quant aux cendres, une partie est envoyée auprès d'une entreprise qui les utilise pour du compostage, alors que l'autre part dans une décharge spéciale.

Idée de chauffer ailleurs

Cette chaufferie est intégrée dans un concept global. "Il est déjà prévu de fournir de l'électricité ailleurs, même de l'amener vers le collège des Perrerets et les bâtiments avoisinants. Le projet de la géothermie est toujours en réflexion. Cela permettrait à terme de chauffer une partie du nord de la ville de Gland" , détaille Dieter Gisiger. Il ajoute qu'au total, on utilise 3000 m 3 de plaquettes par an, ce qui équivaut à 75 stères.

Ce système procure le chauffage et l'eau chaude aux vingt-deux bâtiments, tous Minergie, du quartier, soit 434 appartements pour environ 1200 habitants. Dans chaque bâtiment, il existe une sous-station avec des tuyaux de distribution qui passent dans le quartier.

Le coût de ce système de chauffage se monte à 2,2 millions et le canton de Vaud a apporté son soutien pour 150 000 francs. "Au final, toute l'installation de chauffage est destinée à durer 25 ans" , conclut Thierry Denuault .


Pour que les petits puissent apprendre à jardiner

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info@lacote.ch

Le premier jardin éducatif de la région verra le jour prochainement dans le quartier de Mauverney. Il prendra place sur un terrain qui longe la rue Mauverney et que la Société électrique intercommunale de La Côte (SEIC) a accepté de prêter. C'est la jeune association "Jardins éducatifs de La Côte" qui est à l'origine de ce projet. Le but est d'offrir aux élèves un espace pour partir à la découverte du jardinage dans le cadre d'un projet pédagogique. Les habitants du quartier auront également la possibilité de venir endosser leurs habits de jardinier.

"Ce sont déjà une dizaine de classes du collège de Mauverney qui se réjouissent de venir cultiver des plates-bandes sous la conduite des membres de notre association , s'enthousiasme Susan Wakeman, présidente de l'association. J'espère que ce jardin deviendra un véritable lieu de vie et de rencontre du quartier." Chaque classe aura le droit à une parcelle de 10m 2 à cultiver. Les habitants du quartier pourront venir partager cet espace de 600 m 2 avec les élèves en devenant membre de l'association. La cotisation se monte à 15 francs par année plus une participation aux frais du jardin.

Afin de boucler son financement, l'association est à la recherche de sponsors et de dons. La commune leur fournira des copeaux et du compost. "Nous avons une idée pour financer la barrière qui protégera le jardin de la route. Elle sera décorée par des plaquettes en bois pyrogravées. Tout le monde pourra acheter une plaquette pour la décorer comme il l'entend" , explique encore Susan Wakeman. Après la barrière, le deuxième gros défi sera de trouver une solution pour l'arrivée d'eau.

Susan Wakeman a été inspirée par des projets similaires partout autour du monde. "C'est une belle manière de partager ma passion et mes découvertes. L'idée est d'apprendre et d'essayer différentes approches du jardinage. Le but est de cultiver de manière bio et d'expérimenter d'autres techniques vertes." L'association démarre son parcours à Gland mais a envie d'aider des projets à se développer dans toute la région. D'autres idées sont déjà entrain de germer pour Gland et Nyon.

Bernard Russi: une autre vision des EMS

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Initié par Anne et Bernard Russi dès 1989, le Groupe Boas vient de quitter La Coquette pour un siège flambant neuf à Crissier. Son patron est l'invité du Forum de l'économie de La Côte.

dsandoz@lacote.ch

Le planning de Bernard Russi, président-directeur général du Groupe Boas est généralement chargé, mais en ce début d'année 2014, il a de quoi donner le tournis. Avec la septantaine de collaborateurs qui oeuvre à ses côtés, à la direction et aux services généraux du groupe, il vient de déménager le siège de Riond-Bosson, vers de nouveaux bureaux intégrés dans l'hôtel Discovery qui ouvrira en avril à Crissier.

Après l'extension du Petit Manoir à Morges, l'inauguration en grande pompe du complexe quatre étoiles supérieur Nendaz 4 vallées et le centième anniversaire de la salle Belle Epoque du Grand Hôtel des Rasses en décembre, le groupe morgien a encore ouvert le Lake Geneva Hotel (3 étoiles supérieur), à Versoix, au début de ce mois.

Bientôt le deuxième opérateur hôtelier du pays

Hormis ces mondanités qu'il ne dédaigne pas, Bernard Russi court d'un chantier à l'autre. Entre un projet protéiforme mêlant clinique, appartements protégés, EMS et hôtel à Saxon, la reconstruction de l'Hôtel des Bains de Saillon et surtout l'édification d'Aquatis, ses aquariums et son hôtel à Lausanne Vennes. "A la mise en service de cet ensemble de 143 chambres en fin d'année 2014, Boas Swiss Hotels deviendra le deuxième opérateur hôtelier du pays" , signale Bernard Russi.

Ajoutez à cet emploi du temps chargé des sessions régulières d'entraînement de ski-alpinisme en vue d'une prochaine participation à la Patrouille des glaciers et l'on comprend fort bien pourquoi les journées du sexagénaire débutent aux aurores. Dans ce copieux agenda, ce porteur de projets est parvenu à glisser une participation au prochain Forum de l'économie de La Côte, mardi à Gland (lire ci-contre).

Ce self-made man - qui s'emporte volontiers contre la frilosité des banques avec le monde hôtelier - viendra à Gland s'exprimer sur "Le monde des EMS: contraintes et chances."

Premiers pas dans les résidences pour aînés

Car c'est bien dans le domaine des EMS que cet ancien mécanicien puis gendarme a entamé le développement de son empire. Il y a un quart de siècle, Anne et Bernard Russi acquéraient leur premier établissement, Résidence Joli Automne à Ecublens. Aujourd'hui encore, cette part d'activités du Groupe Boas continue à croître avec son lot de projets et d'établissements tantôt privés, tantôt conventionnés par les services de santé publique.

"A l'origine, il y a la même préoccupation prioritaire de satisfaction du client d'hôtel comme du résident d'EMS. La grande différence c'est qu'avec l'hôtellerie, vous devez bosser dur, être sans cesse le meilleur. Dans le domaine de la santé, c'est évidemment plus captif" , commente-t-il. On sent alors que l'entrepreneur résidant à Saint-Sulpice goûte moins aux processus étatisés et soumis aux marchés publics qui ont cours dans ce domaine dépendant de la santé publique. "Ce qui n'empêche pas ensuite Boas de se caractériser par une approche qui met l'humain au centre de nos préoccupations. Et c'est plus facile quand on imagine soi-même les constructions et aménagements adéquats. Il y a une touche Boas. Les clients et patients en ont parfois une vision de luxe, même si ce n'est pas forcément vrai" , se félicite celui qui a fréquemment le dernier mot sur le choix d'un meuble ou des tapis dans ses hôtels et EMS.

"Par contre, cela me fâche d'entendre des plaintes parce qu'on ne donnerait pas suffisamment de fonds aux établissements médico-sociaux." Le ton de son intervention glandoise est donné...

Ruth et Willy Bürgin sont unis depuis soixante ans

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Ruth et Willy Bürgin ont uni leurs destins le 20 mars 1954. Soixante ans de vie commune plus tard, ils affichent une belle complicité. Deux vies soudées par la foi et par la joie du partage.

Ce jeudi matin, dans leur ferme de Gland, Ruth, 86 ans, et Willy Bürgin, 90 ans, sont touchés par le beau bouquet de fleurs que leur a apporté, au nom de la Municipalité de Gland, Christine Girod. Clin d'oeil de l'histoire, dix ans plus tôt, c'est le père de la municipale, qui avait représenté l'Exécutif pour leur cinquante ans de mariage. 

Un couple engagé

Les Bürgin sont des figures de Gland. Parents de trois enfants, Ruth et Willy affichent une belle complicité qui s'est construite au fil des années. L'un se remémore un souvenir, l'autre le complète. Engagé dans la vie locale, très croyant, le couple a vu Gland se transformer au fil des décennies. Portrait plus détaillé dans La Côte de vendredi.

Cinq lauréats mais aucun perdant

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Mardi soir, la ville a décerné ses mérites sportifs 2013 lors d'une cérémonie devant un large public.

sports@lacote.ch

C'est à Grand-Champ que la remise des mérites sportifs a eu lieu. Ils étaient 28 nominés en lice pour les quatre titres attribués par un jury de cinq personnalités glandoises. La cérémonie prend de plus en plus d'ampleur chaque année avec de nombreux sportifs et clubs au rendez-vous. " Il y a plus de 4300 sportifs et 250 entraîneurs à Gland , a notamment rappelé Daniel Collaud, le municipal des sports. Je remercie tous les clubs pour leur engagement ainsi que d'avoir présenté autant de candidats ." La ville continue à s'investir pour le sport avec l'idée d'agrandir le centre sportif grâce à l'achat d'une parcelle de 19 000m 2 . Gland participera également à la manifestation "La Suisse bouge" le 8 mai face à Nyon.

Le plus important reste le crédit de 19 millions pour une piscine qui sera voté en septembre. Sous les yeux de l'Exécutif et d'un large public, ce sont finalement cinq gagnants qui ont été récompensés mardi soir. Les autres nominés ont tous eu droit à un diplôme et un cadeau de la commune.

Soixante ans d'union conjugale

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Ruth et Willy Bürgin se sont mariés le 20 mars 1954.

Ce 20 mars, dans le salon de leur ferme, rue du Borgeaud, Ruth et Willy Bürgin étaient heureux d'accueillir la municipale Christine Girod, une amie de la famille. Elle leur avait offert une magnifique composition florale au nom de la Municipalité. "Ruth aime beaucoup les fleurs" , confie l'élue. L'histoire s'inscrit dans la continuité car, dix ans plus tôt, c'était son père qui avait alors félicité le couple, pour leurs 50 ans de mariage.

Ils ont tous deux des origines suisses allemandes, même si Willy Bürgin est né, il y a nonante ans, à Gland. L'agriculteur n'a pas eu à faire des kilomètres pour rencontrer celle qui allait devenir sa compagne. Ruth était venue de Blumenstein séjourner chez sa soeur, qui avait marié un Glandois. "Elle avait toutes les qualités" , déclare Willy, pour le plus grand plaisir de sa compagne.

Au fil des années, leur complicité s'est affirmée, ils ont donné naissance à trois enfants, Esther, Christian et Jean-Daniel qui ont eu, à leur tour, six petits-enfants.

Quand on leur demande quel est le secret de la longévité de leur couple, ils répondent qu'ils ont été élevés par des parents chrétiens qui leur ont transmis leurs valeurs. D'ailleurs, ils ne cachent pas leur engagement qui les avait incités à se mobiliser pour la construction de l'église au centre du village alors que d'autres voyaient l'édifice sur un terrain plus excentré. Et ils évoquent encore avec beaucoup d'émotion un voyage en Israël à la découverte des lieux saints. "C'était la première fois que nous prenions l'avion" , ajoute même Willy Bürgin, avec des étoiles dans les yeux.

Willy, l'enfant de Gland, se souvient encore que lorsqu'il allait à l'école, la commune comptait alors 800 habitants. Aujourd'hui elle est devenue une ville, au centre de laquelle ce couple sympathique a tissé sa toile d'amis indéfectibles. MCF

Gland: Un Mc Drive à la route suisse?

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Le géant du fast-food américain envisage s'installer à Gland.


Jusqu’il y a récemment, un garage automobile était dressé au carrefour entre la rue de Mauverney et la route Suisse. Celui-ci détruit, la parcelle désormais libre (appartenant à la Société à responsabililté limitée La Falaise, basée à Genève) pourrait faire le bohneur du géant du fast-food Mc Donald’s. «Nous confirmons notre intérêt pour cet emplacement à Gland. Nous serions intéressés à y ouvrir un restaurant et créer ainsi 40 à 50 places de travail supplémentaires. Pour l’heure, les discussions sont en cours», explique-t-on chez Mc Donald’s.

A proximité de la route Suisse, artère très fréquentée, la firme américaine devrait y implanter un restaurant doublé d’un Drive-in. Seulement, cette venue, jusqu’alors confinée au rang de rumeur, n’est pas du goût d’un certain nombre d’habitants du quartier. «Cela va créer beaucoup de trafic, mais aussi des désagréments divers, comme les odeurs», explique l’un de ceux-ci, qui affirme d’ores et déjà lancer une pétition via facebook et tenter de rameuter le voisinage pour faire bloc. Du côté des autorités de Gland, on se veut mesuré: «Nous avons pris acte de l’intérêt de Mc Donald’s de s’implanter à Gland. Mais nous attendons la mise à l’enquête officielle avant de nous prononcer», commente le municipal Thierry Genoud. 
  

A1: accident entre Gland et Nyon en direction de Genève

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Un accident survenu sur l'autoroute A1 entre les échangeurs de Gland et Nyon perturbe fortement le trafic en direction de Genève.

Un accident survenu sur l'autoroute A1 entre les échangeurs de Gland et Nyon perturbe fortement le trafic en direction de Genève. Soyez prudent.


Une oeuvre d'art participative a la place de la Gare à Gland

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Vendredi à 16h56, la presse à monnaie Vingtcentime a été inaugurée officiellement à la place de la Gare à Gland.

Souhaitant donner une centralit à la place de la Gare de Gland, les autorités ont organisé un concours artistique. La presse à monnaie Vingtcentime a été primée. 

L'Eysinois Vincent Kohler, lauréat du projet, a confié que son idée de base a été de proposer une édition d'art portatif. "Le principe est de glisser une pièce de vingt centimes dans la machine, de choisir un des quatre dessins d'artistes proposés et de repartir avec sa pièce gravée. Au final, l'oeuvre d'art n'est pas la machine, mais les petites pièces", complète-t-il. 

Plus d'infos dans notre édition de lundi.

Pourquoi augmenter l'impôt?

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La Ville fait face à de gros investissements publics. Un Conseiller demande de bien étudier la question fiscale.

info@lacote.ch

Plus le temps passe, plus la perspective d'une hausse d'impôts à Gland, évoquée publiquement à plusieurs reprises par les autorités, devient concrète. En cause, les gros investissements (quelque 50 millions de francs) que la Ville, et le Conseil communal, devraient décider de s'offrir prochainement. Une augmentation d'impôts pressentie, donc, selon la Municipalité, en regard des fortes dépenses programmées. Mais aussi, pourrait-on rajouter, à l'aune du calendrier politique: plus le temps passe et les élections communales de 2016 approchant, plus le fait de laisser "traîner" un tel dossier pourrait s'avérer compliqué à gérer ultérieurement. Augmenter, donc, et mieux vaut rapidement que trop tard. Encore faudra-t-il pouvoir l'expliquer à la population. C'est dans ce souci de clarté que le conseiller GdG Cyril Gallay a déposé jeudi soir un postulat invitant la Municipalité à "une réflexion sur des alternatives à une augmentation d'impôt."

"Je me sens assez responsable vis-à-vis des électeurs qui ont voté pour moi, et j'aimerais pouvoir expliquer aux gens qui me le demanderont pourquoi une hausse d'impôts sur les personnes physiques n'a pas pu être évitée" , explique Cyril Gallay. Qui demande aussi à la Municipalité d'explorer d'autres pistes, comme le renforcement de la politique de promotion économique visant à attirer davantage d'entreprises sur le territoire, ou encore de définir si le "partenariat privé-public est une variante à creuser" .

Un souci de transparence, donc. Mais aussi une manoeuvre politique? Cyril Gallay, du même parti politique que le municipal des Finances, s'en défend: "Il s'agit de challenger un peu l'Exécutif, mais de manière constructive."

Le municipal des Finances, Daniel Collaud, voit d'ailleurs tout cela d'un bon oeil: "Bien sûr, c'est me mettre une pression supplémentaire, mais c'est une pression positive. J'ai d'ailleurs toujours été pour une totale transparence. Je ne m'en offusque donc pas, c'est au contraire une opportunité pour moi et la Municipalité d'expliquer notre travail. Et notamment de dire en quoi il existe parfois de fausses bonnes idées..."

Pas de "malaise", donc, mais une certaine urgence tout de même. "Il nous faut arriver avec une réponse en septembre, sans quoi, tout cela n'aurait aucun sens" , poursuit Daniel Collaud. La raison? "En automne, il faudra terminer le budget 2015. Et surtout, il y aura le vote sur la piscine couverte." De fait, si Gland décide comme prévu d'investir 50 millions de francs (piscine, rénovations des Perrerets, nouvelle UAPE, travaux à la Grand-Rue, passage sous-voie, etc...) il faudra être clair, et définitif, sur l'augmentation d'impôts à venir.

Mc Donald's en approche

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Jusqu'à récemment, un garage automobile était dressé au carrefour entre la rue de Mauverney et la route Suisse. Celui-ci détruit, la parcelle désormais libre (appartenant à la Société à responsabilité limitée La Falaise, basée à Genève) pourrait faire le bonheur du géant du fast-food Mc Donald's. "Nous confirmons notre intérêt pour cet emplacement à Gland. Nous serions intéressés à y ouvrir un restaurant et créer ainsi 40 à 50 places de travail supplémentaires. Pour l'heure, les discussions sont en cours" , explique-t-on chez Mc Donald's. A proximité de la route Suisse, artère très fréquentée, la firme américaine devrait y implanter un restaurant doublé d'un Drive-in. Seulement, cette venue, jusqu'alors confinée au rang de rumeur, n'est pas du goût d'un certain nombre d'habitants du quartier. "Cela va créer beaucoup de trafic, mais aussi des désagréments divers, comme les odeurs", explique l'un de ceux-ci, qui affirme d'ores et déjà lancer une pétition via Facebook et tenter de rameuter le voisinage pour faire bloc.

Du côté des autorités de Gland, on se veut mesuré: " Nous avons pris acte de l'intérêt de Mc Donald's de s'implanter à Gland. Mais nous attendons la mise à l'enquête officielle avant de nous prononcer" , commente le municipal Thierry Genoud. RH

La boîte à "Vingtcentime"

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Vendredi à 16h56, la presse à monnaie "Vingtcentime" a été inaugurée très officiellement à la place de la Gare à Gland. "L'heure est un petit clin d'oeil à la gare où les horaires sont souvent à des minutes près" , a relevé le syndic Gérald Cretegny. Et d'expliquer ensuite que dans le souhait de donner une vie pérenne et une belle centralité à la place de la Gare, un concours artistique a été lancé en 2013. "La ville a souhaité enrichir son patrimoine artistique. "Vingtcentime" est une intervention artistique en milieu urbain" , a-t-il poursuivi.

L'Eysinois Vincent Kohler, lauréat du projet, a confié que son idée de base a été de proposer une édition d'art portatif. "J'ai voulu créer une oeuvre parlant de l'échange. On glisse une pièce de vingt centimes dans la machine, on choisit un des quatre dessins d'artistes proposés pour repartir avec sa pièce gravée. Au fil du temps, les motifs à graver seront réalisés par d'autres artistes", explique le lauréat. Il précise que l'idée de la machine vient de la gare et des trains. "A l'époque, il était courant d'écraser des petites pièces sur les rails du train." Pour l'artiste, l'oeuvre d'art n'est pas la machine, mais bien la pièce. "Gland est une zone de transit. L'idée est que les petites pièces aillent partout. J'imagine une personne en vacances en Afrique du Sud. En touchant sa pièce dans le fond de sa poche, elle pensera immédiatement à Gland. Ce sera vraiment un lien avec la ville."

Face au vandalisme qui a sévi à Gland, le syndic s'est dit néanmoins confiant pour l'avenir de "Vingtcentime". "Il faut lutter contre ce fléau et nous avons déjà pris des mesures à la gare. Mais il faut se lancer, autrement on n'ose plus rien faire." MLB

"Plein Sud" pour les seniors

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Grâce à la participation de treize communes, 28 appartements protégés sont disponibles dès le 1 er avril.

Samedi, la résidence Plein Sud Begnins SA, située en dessous de l'EMS Bellevue, a été inaugurée officiellement. Comme l'a relevé avec fierté Aldo Fossati, président du Conseil d'administration, démarrés en 2012, les travaux seront terminés le 1 er avril. "Sur les 28 appartements protégés que compte la résidence, destinés aux personnes âgées ou à mobilité réduite, 26 sont déjà loués à ce jour. Cela prouve que cette réalisation était une nécessité." Il rappelle que l'aventure a commencé en 2007 lorsque le Conseil de la Fondation Belle Saison a souhaité rénover l'EMS Bellevue. S'en est suivie une longue réflexion, la Fondation possédant le terrain, mais pas les fonds. Elle s'adresse aux communes avoisinantes. Et grâce à l'opniâtreté d'Aldo Fossati, le projet voit le jour en 2010. Deux ans plus tard, les communes d'Arzier, Bursins, Coinsins, Duillier, Genolier, Gilly, Givrins, Le Vaud, Luins, Saint-Cergue, Trélex et Vich se joignent à l'aventure. "Grâce à la participation des communes, nous avons pu nous affranchir des règles strictes de l'Etat" , confie-t-il.

"Une réalisation qui permet une alternative aux personnes qui ne peuvent plus rester seules mais qui ne veulement pas rejoindre un EMS. Elle répond également à la demande de logements à des prix abordables" , souligne le préfet Jean-Pierre Deriaz, poursuivant que cette démarche fait plaisir. "Sans oublier que trois communes de l'ancien district de Rolle sont associées à cet ouvrage. Il s'agit vraiment d'un engagement solidaire régional."

"C e projet propose deux volumétries: un corps perpendiculaire connectant la rue et l'EMS, accueillant services et fonctions communautaires et un corps parallèle qui offre la vue et l'orientation plein sud à un maximum de logements", a précisé Max Nack, un des deux architectes du bureau Suard-CCHE .

Et Aldo Fossati de conclure avec satisfaction que le coût de 10,2 millions était inférieur au budget prévu. MLB

La boîte à "Vincentime"

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Vendredi à 16h56, la presse à monnaie "Vincentime" a été inaugurée très officiellement à la place de la Gare à Gland. "L'heure est un petit clin d'oeil à la gare où les horaires sont souvent à des minutes près" , a relevé le syndic Gérald Cretegny. Et d'expliquer ensuite que dans le souhait de donner une vie pérenne et une belle centralité à la place de la Gare, un concours artistique a été lancé en 2013. "La ville a souhaité enrichir son patrimoine artistique. "Vincentime" est une intervention artistique en milieu urbain" , a-t-il poursuivi.

L'Eysinois Vincent Kohler, lauréat du projet, a confié que son idée de base a été de proposer une édition d'art portatif. "J'ai voulu créer une oeuvre parlant de l'échange. On glisse une pièce de vingt centimes dans la machine, on choisit un des quatre dessins d'artistes proposés pour repartir avec sa pièce gravée. Au fil du temps, les motifs à graver seront réalisés par d'autres artistes", explique le lauréat. Il précise que l'idée de la machine vient de la gare et des trains. "A l'époque, il était courant d'écraser des petites pièces sur les rails du train." Pour l'artiste, l'oeuvre d'art n'est pas la machine, mais bien la pièce. "Gland est une zone de transit. L'idée est que les petites pièces aillent partout. J'imagine une personne en vacances en Afrique du Sud. En touchant sa pièce dans le fond de sa poche, elle pensera immédiatement à Gland. Ce sera vraiment un lien avec la ville."

Face au vandalisme qui a sévi à Gland, le syndic s'est dit néanmoins confiant pour l'avenir de "Vincentime". "Il faut lutter contre ce fléau et nous avons déjà pris des mesures à la gare. Mais il faut se lancer, autrement on n'ose plus rien faire." MLB

Gland: Une centaine d'employés seraient licenciés à Stellram

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L'Usine ATI Stellram prévoit de délocaliser en Allemagne.

Redoutée par les collaborateurs et les syndicats depuis quelques temps déjà, la nouvelle est tombée hier: l’entreprise ATI Stellram, active dans l’aéronautique et basée à Gland depuis 1974, délocalisera ses activités en Allemagne, selon le site internet 20minutes.ch. En tout, une centaine d’emplois seraient concernés par cette décision. La fermeture de l’usine rachetée par l’Américain Kennametal devrait intervenir au mois d’août. 

L’an dernier déjà, 7 licenciements étaient intervenus en raison de problèmes économiques. Cette fois-ci, c’est donc l’entier du personnel qui est touché. Une situation compliquée aussi du point de vue des syndicats. En effet, il n’existe pas de convention collective de travail dans l’entreprise.

Pour mémoire, l’entreprise Stellram avait été fondée en 1929 dans le canton de Thurgovie. Pionnière en Suisse, elle se spécialisait alors dans la fabrication de filaments et de barreaux destinés à l’industrie électrique. En 1940, la société déménage à Nyon et voit ses effectifs grimper à 63 employés. En 1974, trop à l’étroit à Nyon, la société construit une nouvelle usine à Gland, spécialisée dans les activités mécaniques.

Dans les années 1980, l’expansion est importante: des usines sont ouvertes en Europe, Canana et Japon. En 1987, elle emploie 600 personnes dont près de la moitié à Nyon et Gland. En 2006, l’entreprise, rachetée par l’Américain ATI, est rebaptisée ATI Stellram. L’an dernier, tout en conservant ce nom, cette unité était à son tour rachetée par Kennametal, concurrent direct d’ATI Metals.£ RH


Cette fois, Stellram quitterait définitivement La Côte

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Redoutée par les collaborateurs et les syndicats depuis quelques temps déjà, la nouvelle est tombée hier: l'entreprise ATI Stellram, active dans l'aéronautique et basée à Gland depuis 1974, délocalisera ses activités en Allemagne, selon le site internet 20minutes.ch. En tout, une centaine d'emplois seraient concernés par cette décision. La fermeture de l'usine rachetée par l'Américain Kennametal devrait intervenir au mois d'août.

L'an dernier déjà, sept licenciements étaient intervenus en raison de problèmes économiques. Cette fois-ci, c'est donc l'entier du personnel qui est touché. Une situation compliquée aussi du point de vue des syndicats. En effet, il n'existe pas de convention collective de travail dans l'entreprise.

Pour mémoire, l'entreprise Stellram avait été fondée en 1929 dans le canton de Thurgovie. Pionnière en Suisse, elle se spécialisait alors dans la fabrication de filaments et de barreaux destinés à l'industrie électrique. En 1940, la société déménage à Nyon et voit ses effectifs grimper à 63 employés. En 1974, trop à l'étroit à Nyon, la société construit une nouvelle usine à Gland, spécialisée dans les activités mécaniques.

Dans les années 1980, l'expansion est importante: des usines sont ouvertes en Europe, Canada et Japon. En 1987, elle emploie 600 personnes dont près de la moitié à Nyon et Gland. En 2006, l'entreprise, rachetée par l'Américain ATI, est rebaptisée ATI Stellram. L'an dernier, tout en conservant ce nom, cette unité était à son tour rachetée par Kennametal, concurrent direct d'ATI Metals. RH

Gland: Le personnel de la fabrique de métaux durs songe à faire appel aux syndicats

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La société américaine Kennametal, propriétaire de l'usine, a annoncé son intention de délocaliser les activités du site glandois, mais n'a pas encore arrêté sa décision.

De quoi insuffler un peu d'espoir aux quelque cent salariés, qui craignent pour leur emploi. Choqué, mais pas abattu, le personnel se dit, par la voix d'un de ses membres, déterminé à tout faire pour maintenir les postes de travail à Gland. Une majorité d'employés serait d'ailleurs prête à faire intervenir les syndicats dans les négociations avec la direction.

Plus d'informations dans notre édition papier de demain.

ATI Stellram: l'expectative

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Relatée hier dans nos colonnes, la délocalisation des activités de la fabrique glandoise de métaux durs ATI Stellram n'est pas encore effective. Des négociations sont en cours et les syndicats pourraient bientôt intervenir. Dans un communiqué publié mardi, la société américaine Kennametal, propriétaire d'ATI Stellram depuis 2013, confirme ainsi sa décision "de fermer le stock de Gland, en transférant toute la distribution des produits dans les entrepôts déjà existants en Allemagne. Cette décision est basée sur les bénéfices en matière de logistique, d'entreposage, de gestion de la chaîne logistique et un service au client amélioré." Par ailleurs, elle dit étudier "la proposition de transférer la production de Gland à Nashville, Tennessee (ndlr: aux Etats-Unis) , ayant pour résultat la fermeture possible de la production et des opérations administratives à Gland. L'entreprise ajoute avoir "commencé les négociations avec les délégués du personnel" , sans qu' "aucune décision finale n'ait été prise pour le moment." De quoi offrir un mince espoir à la centaine de salariés du site. Néanmoins, le sauvetage du dernier fleuron de l'industrie métallurgique de la région est loin d'être acquis. "Nous sommes face à une entreprise, qui ne respecte pas le partenariat social et n'a pas ratifié la convention collective de travail de la branche. Elle s'est attelée à discréditer les syndicats, afin que les salariés n'aient que la direction pour unique interlocuteur. C'est la méthode américaine" , commente Yves Defferrard, délégué syndical d'Unia, qui a mené des actions de débrayage chez Stellram il y a plusieurs années. "Si une possibilité existe, nous allons défendre les places de travail" , ajoute toutefois le représentant syndical, qui précise attendre d'être mandaté par le personnel de la société pour pouvoir agir en ce sens.

Le personnel favorable à une action syndicale

Une question de temps, aux dires d'un employé. En effet, selon ce dernier, il semblerait qu'une majorité des employés soit favorable à cette idée: "Il y a un espoir, mais il faudra le construire. Nous voulons tout faire pour que les emplois soient sauvés et maintenus ici. Mais, nous n'y arriverons pas tout seuls, nous sommes obligés de recourir à un partenaire." De leur côté, les autorités glandoises s'avouent préoccupées du sort des employés. "Nous pensons avant tout aux personnes touchées. Mais, nos moyens d'action restent faibles" concède, le municipal Daniel Collaud. DGO

Le camion de la Romande Energie délesté de son treuil de 500 kilos à Vich

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Des malfrats ont délesté un camion de Romande Energie de son appareil de traction durant la nuit de mardi à mercredi. Costauds!

s.schlapbach@lacote.ch

C'était mercredi matin. Sur la commune de Vich, proche de la route de l'Etraz entre le nouveau rond-point de Prangins et le pont de l'autoroute. L'équipe de Romande Energie retrouvait normalement son chantier qu'elle avait quitté la veille. Sauf qu'il n'était pas parfaitement dans l'état dans lequel elle l'avait laissé! Durant la nuit, des filous avaient dérobé le treuil de leur camion laissé sur place.

"Ce n'était pas n'importe quel treuil, déplore Nicolas Fosserat. I l était boulonné à l'avant de notre camion. Pour le démonter il fallait non seulement posséder une clé de 32. Mais il fallait surtout être équipé d'un engin de levage, car son poids avoisine les 500 kilos. Les prises hydrauliques qui alimentent le treuil ont également été dérobées" , détaille le chef de l'équipe chargée d'installer des lignes aériennes de 125 kilovolts, servant à alimenter le futur poste de transformation électrique de Gland.

 

 

"Comme des cochons"

 

Outre le treuil, les voleurs se sont également attaqués aux réservoirs des deux camions laissés sur place. Celui de Romande Energie. Et celui de l'entreprise alémanique Jucker, spécialisée dans le levage de pylônes électriques. "Ils ont siphonné 200 litres de fuel" , calcule encore le chef d'équipe qui a aussitôt déposé plainte auprès de la police vaudoise. Il estime le montant de l'engin à quelque 10 000 francs. Il a également dû faire appel aux pompiers de Nyon qui sont venus décontaminer le site mercredi à midi.

"Nous avons été alarmés mercredi à 11h50 , confirme Pierre-Yves Corthésy. Nous avons procédé au dégrappage de la terre, là où les deux véhicules ont été siphonnés. Elle a été envoyée au centre de tri spécialisé dans la destruction des produits toxiques. Cela représentait à peu près dix mètres carrés sur deux centimètres d'épaisseur seulement. Nous avons également répandu du produit absorbant durant notre intervention qui a duré une heure, environ. C'était véritablement une quantité minime de diesel que nous avons ôté" , constate le pompier qui s'amuse pourtant: "Les voleurs ont fait ça comme des cochons!"

Comme des cochons, certes, mais néanmoins organisés! Pour le chef dont l'équipe est sur place depuis plus d'une semaine, les voleurs ont eu le temps de s'organiser et soigneusement préparer leur larcin.

 

Des marques de roues

 

"Les gendarmes sont venus à deux reprises. Ils ont repéré des marques de roues de tracteurs sur place! Mais étant donné que nous travaillons à proximité d'un verger de pommiers, cela ne leur donnera sans doute pas beaucoup d'indices" , grimace le monteur qui avance l'hypothèse: "Etant donné que nous sommes à dix mètres de la route principale de l'Etraz, loin de toute habitation, les voleurs ont pu faire leur coup sans être inquiétés! Et peut-être ont-ils opéré le mardi soir, lorsque nous avions quitté le chantier. Ils auront ainsi moins attiré l'attention qu'en pleine nuit! "

 

Travaux dans la nuit du 31 mars

Afin d'installer la ligne aérienne du tronçon Gland-Vich, la route de l'Etraz sera fermée dans la nuit du 31 mars 2014 dans les deux sens à partir de 20 heures. Des déviations seront mises en place. La  perturbation devrait prendre fin vers 24 heures.

Gland: Le Tennis-Club veut deux nouveaux courts couverts

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Le Tennis-Club a validé jeudi soir en assemblée l'agrandissement de ses infrastructures.

Huit courts extérieurs, trois couverts, un restaurant, la vie du Tennis-Club est confortable, certes, mais pas assez en regard d’une demande de joueurs qui ne cesse de croître: la halle actuelle est pleine à 98% durant l’hiver. Alors le Tennis-Club a décidé de résoudre le problème en validant, en assemblée générale jeudi soir, un projet d’agrandissement estimé à 2,9 millions de francs. Il s’agira de construire deux nouveaux courts couverts. Mais aussi d’améliorer les infrastructures en permettant au restaurant de s’étendre. Idem pour les vestiaires. Enfin, de la place resterait pour la création de locaux administratifs. Un outil de travail conçu sur mesure et qui devrait permettre au Tennis-Club d’anticiper la progression naturelle de ses membres.

Lire l'article intégral dans le journal de lundi.

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