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Channel: La Côte - News - Gland
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Le Tennis-Club voit grand et attend l'appui de la Ville

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Deux nouveaux courts couverts, de grands vestiaires, un restaurant: le club est ambitieux.

Huit courts extérieurs, trois couverts, un restaurant, la vie du Tennis-Club est confortable, certes, mais pas assez en regard d'une demande de joueurs qui ne cesse de croître: la halle actuelle est pleine à 98% durant l'hiver. Alors le Tennis-Club a décidé de résoudre le problème en validant, en assemblée générale jeudi soir, un projet d'agrandissement estimé à 2,9 millions de francs. Il s'agira de construire deux nouveaux courts couverts. Mais aussi d'améliorer les infrastructures en permettant au restaurant de s'étendre. Idem pour les vestiaires. Enfin, de la place resterait pour la création de locaux administratifs. Un outil de travail conçu sur mesure et qui devrait permettre au Tennis-Club d'anticiper la progression naturelle de ses membres.

Un million de fonds propres

Surtout que le club peut se le permettre. Avec ses quelque mille membres, il peut s'appuyer sur une vraie ressource. D'autant que la cotisation annuelle (220 francs) serait, selon le président Christian Widmann, la meilleure marché du canton. "Notre volonté a toujours été de rester populaire, donc attractif au niveau des prix." En somme, s'il le fallait, une "légère" augmentation de la cotisation permettrait d'arranger la situation. Mais pour l'heure, rien de tout cela n'est au programme. Et ce parce que le montage financier est tout trouvé: presque 1 million de fonds propres, une aide des instances du sport et un crédit bancaire de 1,5 million à contracter. Mais pour que ce crédit soit accepté par la banque, il faudra que la Ville se porte garante. Il faudra aussi que cette dernière, via le Conseil communal, accepte de mettre à disposition du Tennis-Club 400 m 2 de terrain supplémentaires par l'entremise d'un droit de superficie. Et ça tombe bien, le Ville a racheté il y a quelques mois tout une zone jouxtant le centre sportif en prévision de son extension. En somme, la validation du soutien de la Ville envers ce projet d'agrandissement du Tennis-Club ne devrait être qu'une formalité lors de son examen par le Conseil au mois de mai. A moins que...

Il existe effectivement une crainte, et le FC Gland peut en témoigner: récemment, le Conseil "lui" a refusé sa rénovation des vestiaires et de sa buvette. Pas par méchanceté, mais au contraire par une sorte de bienveillance. L'assemblée a en effet préféré repousser ces travaux (1,3 mio) pour en imaginer d'autres, plus grands, globaux, sur l'ensemble du complexe sportif. Ainsi, lorsqu'elle présentera son préavis pour le Tennis-Club, la Ville devra en outre communiquer sa politique quant à la gestion du futur d'En Bord. RODOLPHE HAENER


Gland Expo cherche la meilleure formule

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"Le bilan est assurément positif" , lâche Pascal Voutat, organisateur, à l'heure de commenter la 2 e édition de ce Gland Expo nouvelle version qui s'est tenu le week-end dernier à Grand-Champ.

Ainsi, 31 exposants ont déplié leur stand pour aller à la rencontre de la population. "Certains ont signé des contrats avec des clients, bien sûr, mais pour la majorité, il s'agit d'une première prise de contact." Difficile pourtant ensuite de savoir si les stands ont un impact sur les affaires. Mais Pascal Voutat a sa réponse: "Il est toujours difficile de quantifier l'impact d'une présence sur un stand. Mais quand on ne le fait pas, on s'en rend vite compte."

Mais Gland Expo, c'est aussi la possibilité pour des commerçants qui ont "toute l'année la tête dans le guidon" de se rencontrer dans un environnement agréable.

Seulement, comme l'ont constaté les organisateurs, l'affluence aura été moins importante qu'il y a deux ans. La "faute" à la météo. " Les gens ont commencé, samedi, à venir à partir de 16h. Aussi, nous avons remarqué que la tranche 20h-22h était plus calme. Dès lors, on va faire un sondage auprès de chacun des participants pour savoir ce qu'il faut améliorer." Dans tous les cas, Gland-Expo est en train de trouver sa place dans une ville en pleine croissance. RH

Hélène Félix, une nonagénaire très entourée

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Hélène Félix a grandi au milieu d'une fratrie de seize enfants. Elle a la chance d'avoir toujours été très entourée par sa famille et ses amis. Elle célébrait récemment ses 90 ans. Les nombreux bouquets qu'elle a reçus embaument sa maison très soignée à la Grand-Rue à Gland. Une amie l'aide à tenir son intérieur, mais on sent la femme qui apprécie que tout soit en ordre. "J'ai un peu ralenti le rythme , confie-t-elle avant de glisser, quand on me dit que c'est propre chez moi, je dis "oui, mais maintenant on est obligé de s'essuyer les pieds avant de sortir."

Femme discrète et chaleureuse, elle a été l'épouse d'Etienne Félix, ancien municipal à Gland. Quand le couple s'est connu, il tenait une ferme à la Grand-Rue où veaux, vaches, cochons et poules cohabitaient. "Mon mari était dragon, il montait à cheval." Et il n'hésitait pas à aller lui rendre visite à Bassins quand il avait une minute à lui. Ils se sont aimés, elle s'est mariée à 20 ans. Elle aurait tant souhaité qu'il soit encore là, qu'il l'accompagne dans ses moments heureux, mais il est décédé il y a vingt-quatre ans.

Hélène Félix a une pensée émue, forcément, pour sa fille Josiane disparue à l'âge de 24 ans. "Mais c'est comme ça, c'est la vie, il faut faire avec..."

Michel Félix, son fils, l'accompagne. "Et ma belle-fille me prépare une assiette pour midi. Cela me touche beaucoup." Ses petits-enfants et arrière-petits-enfants, qui vivent près d'elle, ne manquent pas de venir la saluer. A son rythme, Hélène Félix reste active, elle cultive son jardin, s'assoit sur sa terrasse et constate à quel point Gland, qu'elle a connu village, a changé et évolué. Le village est devenu une ville. Avant elle peignait, aujourd'hui elle tricote, mais elle a ralenti. "Et je continue à avoir beaucoup de visites" . COPIN

Activer les muscles et le cerveau

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Sur les chantiers, l'échauffement est obligatoire chez Losinger Marazzi.

fmorand@lacote.ch

Près de deux ans et demi après la pose de la première pierre de l'ecoquartier Eikenøtt à Gland, la dernière dalle des bâtiments a été coulée mardi. Juste avant le début du travail, ce matin comme tous les autres, les employés de Losinger Marazzi ont effectué une dizaine de minutes d'échauffement.

Peu avant 7h30, alors que de légers nuages cachent encore le soleil, les hommes arrivent petit à petit au point de rendez-vous. Alors que d'habitude les exercices s'effectuent au sol, ce matin-là, la trentaine de personne grimpe sur le toit via les escaliers de l'échafaudage. Équipés de vêtements, chaussures et casque de sécurité, tous se positionnent, face au soleil et à leur contremaître, Johnny. Gestes de tête, des bras, tel un oiseau - d'ailleurs certains sifflotent - épaules, genoux, hanches, poignets et chevilles en simultané, aucune partie du corps n'est oubliée. Au fil des minutes, les mouvements s'intensifient et se compliquent. Les bras tournent plus vite, il faut courir plusieurs secondes sur place, puis tenir en équilibre sur un pied, bras écartés et buste parallèle au sol, comme une gymnaste sur sa poutre, la grâce parfois en moins - les habits de sécurité à la place du justaucorps rendent les mouvements moins fluides. Il est près de 7h45, les corps et les esprits sont réveillés et prêts à entamer la journée vouée à la construction. Chacun gagne son poste.

"Les lundis matin sont encore plus silencieux" , sourit Dany en faisant référence au calme qui règne ce jour-là. Le plus souvent, ce moment est l'occasion d'échanger quelques mots. "L'idée est que ce soit exécuté dans la bonne humeur" , souligne Cyrille Perceau, superviseur Prévention Santé et Environnement Suisse romande. "Mais ce n'est pas une corvée, même si au début nous trouvions spécial d'effectuer un échauffement. D'ailleurs, on s'essouffle moins vite, nous avons moins mal au dos" , ajoute Dany juste avant de se préparer à couler le béton.

 

L'exemple du contremaître

 

Depuis 2009, soit le début du lancement officiel des 10 minutes d'échauffement, peu importe la météo, le contremaître du jour dirige ses hommes en sélectionnant trois exercices par étapes. Soit l'activation articulaire, puis musculaire et neuromusculaire, pour activer les connexions entre neurones et muscles, avant de finir avec des étirements activo-dynamiques. "Au début, c'était un peu comique, nous disions aussi que ce n'était pas notre rôle" , se rappelle Johnny. "Demander à quelqu'un de 50 ans, qui travaille dans le bâtiment depuis trente ans, de s'y mettre, ce n'était pas toujours évident au début. Maintenant, c'est entré dans les moeurs" , admet Cyrille Perceau.

Au fil des mois, Johnny constate que les employés sont plus attentifs dès le matin, car préparés physiquement, et mentalement également. "Indirectement, nous pouvons aussi constater si une personne à mal à une jambe, par exemple. Parfois, nous parlons du travail à effectuer durant la journée. Cette introduction amène une bonne ambiance, positive pour l'esprit d'équipe. Aujourd'hui, les compagnons ne pourraient plus s'en passer" , assure-t-il. Il ajoute que "les intérimaires qui n'ont jamais travaillé chez nous sont surpris, mais ils s'y mettent tout de suite." Ce petit quart d'heure est aussi l'occasion pour tous les hommes de Losinger Marazzi de se voir au moins une fois dans la journée, car sur un chantier aussi grand, il arrive de ne pas croiser certains collègues. "Nous avons été jusqu'à 50 compagnons en même temps sur le chantier, 300 si on compte les autres entreprises. Aujourd'hui, tout confondu, nous sommes une centaine au total ", précise Cyrille Perceau. Vers 8 heures, les premiers partenaires sous-traitants rejoignent le chantier sans être passés par la case gymnastique matinale, un point que Losinger Marazzi aimerait changer. D'autres entreprises les ont déjà contactés ou imités.

Débat sur la sécurité

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Braquages de stations-service, attaques de bureaux de poste, cambriolages, vols de véhicules... assortis de fuites rapides par-dessus la frontière franco-suisse, la région transfrontalière de l'ouest du pays de Vaud est éprouvée par des délits et crimes qui mettent à mal la confiance des habitants de cette région envers les institutions chargées d'assurer leur sécurité. Attentive à ces faits et aux préoccupations des élus et citoyens de La Côte, la commission sécurité et justice du PLR-Vaud réunit jeudi 10 avril à 20 h à la salle communale de Gland des personnalités de tous horizons pour tenter d'esquisser des réponses durables à ces préoccupations.

Sont conviés à ce débat, animé par Pierrette Roulet-Grin, ancienne préfète Jura-Nord vaudois, Marie-Hélène Miauton, chroniqueuse au journal "Le Temps", Véronique Burki Henriod, commerçante et conseillère communale à Nyon, Lt-col Jean-Luc Boillat, commandant de la région gardes-frontière Valais-Vaud, Major Alain Gorka, remplaçant du Commandant de la gendarmerie vaudoise, Alain Burnand, coordinateur du CCPD-Genève (Coopération policière et douanière). COM

Le grand jour est arrivé pour la Fanfare de Gland

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Ce week-end s'annonce festif pour les musiciens qui présenteront leurs nouveaux uniformes.

info@lacote.ch

Toute la ville de Gland sera en fête ce week-end à Grand- Champ, autour de sa fanfare qui mettra tous les atouts dans son jeu en revêtant ses plus beaux atours sous la forme de nouveaux costumes et d'une nouvelle bannière. La "Grande Journée" d'inauguration aura lieu samedi dans la cour (dès 13h) avec tous les ingrédients favorables à la liesse, buvette, grillades, tonnelle, spectacle pour les enfants (l'auteur compositeur et interprète Gaëtan distribuera "Les tartines", 15h). Puis, comme sur un saisissant roulement de caisse claire qui imposera un silence quasi religieux, arrivera la surprise, soit le moment solennel chargé d'émotion de la découverte des nouveaux tissus, bannière en tête (17h). "Signe de ralliement et d'union, la nouvelle bannière permettra à tous de reconnaître les couleurs de la Fanfare de Gland et la commune qu'elle représente , déclare Christine Girod, présidente. Marcher ensemble, emmenés par la bannière, c'est alors la fierté de faire partie d'un groupe et de se rallier sous une identité commune qui prend le dessus ." Puis, la quarantaine de musiciens fera son défilé de mode haute couture dans ses nouveaux costumes qui remplacent la tenue de 1991.

Deux jours d'animations

Après les animations, la danse avec l'orchestre WeekEnd, et le repas officiel dans la salle omnisport. "Les Percus du Chêne & Friends" (un autre atout de la Fanfare de Gland) présenteront leur spectacle sous la direction de leur maître de percussion Gregory Wuest (20h45). La fête continuera dimanche tout le jour avec une séquence "nostalgie" du matin (9h) qui sera consacrée à l'Assemblée des jubilaires de la Société cantonale des musiques vaudoises, agrémentée par la Fanfare municipale de Salvan. Cortège, apéritif, banquet officiel avec un concert du prestigieux Ensemble de cuivres Mélodia Junior (direction Vincent Maurer) ouvriront la partie officielle qui sera ponctuée par la Fanfare de Perroy, marraine de la Fanfare de Gland.

Schumacher ne sera pas hospitalisé chez lui, à Gland

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La santé du champion de Formule 1 allemand, Michael Schumacher donne des signes d'amélioration, selon sa porte-parole. Cette dernière dément par contre les informations parues cette semaine sur l'aménagement d'une clinique privée dans la luxueuse maison du pilote, à Gland.

Les informations sur la santé de Michael Schumacher ne filtrent qu'au compte-goutte. Certains médias ont dès lors la tentation de s'épandre en conjectures. Le weekend dernier, plusieurs journaux anglais ont ainsi affirmé que la femme de l'ancien champion de Formule 1 était en train d'aménager une clinique privée dans la maison familiale de Gland. Toujours dans le coma, Schumacher y aurait été transféré pour poursuivre sa convalescence.

Une information démentie jeudi par Sabine Kehm, la porte-parole de Schumi, dans les colonnes de l'hebdomadaire allemand "Bild".

94 jours après son accident de ski, l'Allemand, 45 ans, est toujours en phase de réveil du coma artificiel dans lequel il a été plongé. Dans l'entretien accordé à "Bild", Sabine Kehm, répète qu'il donne des signes "encourageants".

Des travaux? Oui, pour héberger papa Schumacher

Elle a par ailleurs fermement démenti les informations parues récemment dans plusieurs médias britanniques, puis repris un peu partout en Europe, selon lesquelles l'épouse de Schumacher était en train d'aménager une clinique privée à leur domicile de Gland, pour un montant de 15 millions de francs. Selon "Bild", la famille fait construire une maison pour accueillir le père de Michael Schumacher.

L'hebdomadaire allemand estime toutefois que Schumi pourrait bel et bien quitter prochainement le CHU de Grenoble pour être transféré dans une clinique de réhabilitation.

Des larmes pour une inauguration

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Moment d'intense émotion, samedi, pour la présidente de la Fanfare de Gland, Christine Girod, au moment de prononcer quelques mots. L'inauguration de nouveaux uniformes et d'une nouvelle bannière en était la cause. La cérémonie mise en place visait à faire durer le suspense le plus longtemps possible. Aussi, c'est dans leur ancien uniforme que les musiciens sont venus une première fois dans la salle de Grand-Champ; puis, alors que leur marraine, la Fanfare de Perroy, entamait sa première sérénade, les Glandois sont retournés au vestiaire se changer pour revenir tout de neuf vêtus, leur nouvelle bannière en tête. Celle-ci, dessinée par deux jeunes membres - Amanda Girod et Chloé Muhlemann - est résolument moderne. La grappe de raisin a disparu, cédant la place à une trompette et un tambour stylisés. Aux couleurs de Gland, bien sûr! DS


Un double concert de Mélodia et de ses jeunes

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Le concert annuel de l'Ensemble de cuivres Mélodia (formation A dirigée par Stéphane Duboux, et formation junior sous la conduite de Vincent Maurer) se déroulera samedi au Théâtre de Grand-Champ (20h), à l'invitation de la Fanfare de Gland. Les chefs des deux réputés brass band vaudois basés à Préverenges ont concocté un programme riche et varié qui exploitera toutes les ressources de l'incroyable diversité des styles du répertoire pour cuivres.

Mélodia Junior (moyenne d'âge 16 ans) ouvrira les feux avec une pièce typique sur un rythme funk endiablé. La grande pièce "The Saga of Haakon teh Good" de Philip Starke alternera les moments chaleureux et puissants. Des solistes feront montre de leurs talents techniques et artistiques: la bugliste Pamela Busset, la basse mib Guillaume Rolaz (champion suisse 2013), ainsi que différents solistes dans "Cat's Tales" de Peter Graham.

La formation d'adultes (moyenne d'âge 22 ans!) s'illustrera notamment par une pièce de résistance "Fragile Oasis" (2013, Peter Meechan) qui mettra à contribution tous les registres. Basile Kohler, cornet, et Cyril Jotterand, trombone basse, seront les solistes du brillant programme. Trois pièces en "massed band", dont "Casino" de Jean-Pierre Hartmann présenté en première mondiale, réuniront les deux ensembles. JFV

Julia Wellner, rêveries en bords de mer

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Plongée en eaux calmes à la Galerie Fotografika, à Gland.

"Water"

Galerie Fotografika, Gland

Du 10 avril au 24 mai

Lu-sa: 9h à 12h/14h à 18h30 (sauf mardi matin et samedi après-midi)

Vernissage ce soir, dès 18h

www.fotografika-gallery.com

info@lacote.ch

"Le regard plonge - dans l'eau comme dans l'âme" , peut-on lire sur le carton d'information de l'exposition de Julia Wellner. Treize tirages sur papier Hahnemühle, de format 1 mètre sur 68 cm, sont à découvrir dès ce soir à la galerie Fotografika, à Gland, à l'occasion du vernissage de cette série intitulée "Water". "Je les voulais en grand , explique cette diplômée de l'Ecole des arts appliqués de Vevey. Cela permet de révéler certains détails."

Omniprésent, l'élément aquatique y côtoie des portions de plage couleur crème, des massifs de pierres côtiers, des nuages qui vont et viennent sur fond de ciel clair ou couvert. "Tout tourne autour de la mer dans mon travail , poursuit cette native de Braunschweig, une ville de Basse-Saxe située non loin de Hambourg. Quand j'étais petite, nous passions toutes nos vacances sur la côte de la Mer du Nord. Ce n'était pas la mer lumineuse du Sud, mais celle tempétueuse et pluvieuse, chaque jour différente, qui procure une grande sensation de calme."

Le plaisir de la lenteur

Pour un peu, on se croirait devant des peintures; bercé par une impression d'éternel recommencement. La technique employée par Julia Wellner renforce cette sensation visuelle d'immobilité mouvante, rendue notamment par l'estompement des contours.

"Les photos sont réalisées au sténopé , explique-t-elle, un dispositif optique que les enfants connaissent bien. Sur le principe de la boîte à chaussures, j'ai bricolé une caméra et remplacé l'optique par une plaque de métal où j'ai percé un trou microscopique." Ce procédé de fixation de l'image, ancêtre de la photographie, permet l'obtention d'un effet proche de celui de l'aquarelle. Du fait de la longueur du temps d'exposition et de l'absence de corrections optiques (comme le réglage de la profondeur de champ et de la netteté, par exemple), tout ce qui bouge est enregistré sur le papier photosensible. "Pour moi, la photographie c'est ça: du temps, de la lenteur, du film. Quand je travaille , poursuit-elle, je dois trouver un emplacement stable, installer un trépied, et me mettre sous le voile noir comme à l'époque des débuts de la photographie. J'aime cette lenteur imposée."

On l'aura compris, le résultat n'a rien d'une captation instantanée du réel, comme on l'obtiendrait en déclenchant la prise de vue sur un appareil numérique. La démarche de Julia Wellner matérialise plutôt la durée en abordant le monde comme un ensemble de textures travaillées par le temps. Logique, dès lors, que la présence humaine soit rare dans son travail. "Le sténopé est limitant pour réaliser des photos de gens , explique-t-elle, car s'ils bougent trop vite, le résultat devient souvent laid."

La quête du calme

De toute façon, Julia Wellner se sent plus à l'aise face à la mer, absorbée dans un paysage, que face à un visage ou une foule en mouvement. De ce point de vue, le choix d'un procédé impliquant lenteur, patience et adoucissement des couleurs n'est pas anodin. Récemment rentrée d'un voyage d'une année et demi en Asie du sud-est, elle confie: "Les pays d'Asie m'inspirent beaucoup, mais pas pour la photographie. Au Vietnam, par exemple, il y a trop de verdure, trop de gens, trop de mouvements, trop de couleurs vives. Il m'est très difficile de travailler."

A l'opposé, l'Islande représente un univers plus en phase avec sa sensibilité et son goût pour les manifestations telluriques. "L'Islande, c'est la nature comme on ne la connaît plus ici , s'enthousiasme-t-elle. Sauvage, changeante à chaque coin de route, animée par une force incroyable."

Préférant la parcimonie à l'abondance, les lumières en lisière de jour à l'éclat du zénith, cette femme discrète et solitaire, de 44 ans, pratique la photographie comme une forme de méditation. "Je trouve le monde trop violent, trop agressif, trop bruyant , raconte-t-elle. Pour moi, la photographie, c'est la quête du calme. Je me crée un monde de douceur car cela n'existe pas."

Réalisés entre 2000 et 2010, les treize tirages à découvrir à la Galerie Fotografika sont autant de douceurs aquatiques devant lesquelles, un peu comme face aux toiles du peintre américain Mark Rothko, le spectateur pourrait rester des heures durant.

Une piscine couverte en 2016?

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Le projet de piscine à Montoly est mis à l'enquête depuis vendredi. La Ville devra encore convaincre le Conseil communal.

aguenot@lacote.ch

Les Glandois pourront-ils bientôt nager le crawl dans leur commune? Probablement. Après avoir longuement débattu sur le sujet au sein du Conseil communal, la Ville a mis à l'enquête ce vendredi son projet de piscine couverte. Prévu sur le site de Montoly, le futur bâtiment comprendra un bassin de 25 mètres sur 16 doté de six couloirs de nage ainsi qu'un bassin d'apprentissage. Il abritera également un snack d'une cinquantaine de places ainsi qu'un espace extérieur avec terrasse et pelouse.

" Avec les architectes et les responsables de la Ville, nous avons mis l'accent sur la polyvalence ", explique le municipal Thierry Genoud, en charge de l'Urbanisme. Le but? " Que cette piscine réponde aux attentes de l'ensemble de la population ", répond l'élu. Par conséquent, l'installation devrait satisfaire les jeunes, les seniors mais aussi les sportifs et pas que ceux du dimanche. " Nous ferons valider la piscine par la Fédération suisse de natation. Nous avons également étudié la possibilité d'y pratiquer le water-polo ", affirme le municipal.

Une commission travaille actuellement sur la répartition de ces futures activités aquatiques. " Nous voulons que le rendement des lieux soit le plus performant possible ", indique Thierry Genoud.

Vote décisif en octobre

Le projet semble en bonne voie. Pourtant, il se conjugue encore au conditionnel. Car, si la mise à l'enquête ne rencontre aucune opposition, la Municipalité devra encore convaincre les conseillers communaux de lui accorder le crédit nécessaire à la réalisation des travaux. Et il ne s'agit pas d'une bagatelle. En 2012, on l'estimait à 16 millions de francs. Aujourd'hui, le montant annoncé par la Ville a encore pris l'ascenseur et s'élève désormais à 17,7 millions de francs. Malgré tout, Thierry Genoud reste confiant. " Nous sommes bien conscients de l'importance d'un tel investissement. Mais ce projet s'adresse à toute la population et sera bénéfique pour la qualité de vie des Glandois. A moins, bien sûr, qu'on n'aime pas l'eau! "

Selon les prévisions des autorités, le projet de crédit sera présenté au mois de septembre aux conseillers. Ils devraient se prononcer sur la question au mois d'octobre. Si l'issue du vote est positive, les premiers coups de pioche pourront être donnés au printemps 2015. La piscine accueillerait alors les premiers baigneurs en automne 2016.

Pourquoi Mc Donald's n'a pas réussi à Gland, Mies et Founex

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Entre 1998 et 2002, Mc Donald's a tenté d'ouvrir trois enseignes sur La Côte, à Mies, Founex et Gland. En vain.

Présent à Nyon, Etoy et Morges, Mc Donald’s a bien l’intention d’ouvrir un nouveau restaurant (et drive-in) du côté de Gland, à la rue Mauverney. Avec à la clé, selon le spécialiste du fast-food, la création d’une cinquantaine d’emplois. Seulement, des riverains du quartier en question ont déjà lancé les opérations pour s’opposer à cette implantation, notamment via la création d’une pétition. L’endroit, selon eux, est inapproprié. De fait, il faudra attendre la mise à l’enquête publique officielle pour que les opposants formulent par écrit leurs griefs. Il sera alors également l’heure pour les autorités de Gland de se positionner. Un bras de fer pourrait alors s’engager entre les opposants et la firme américaine. Le politique pourrait même y être intimement lié.

Dans notre édition de mercredi, retrouvez trois cas d’implantations infructueuses de Mc Donald’s sur La Côte,  à Mies (1998), Founex (1999) et Gland (2002).   

Gland: quand McDo n'y arrive pas

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Alors que le géant américain du hamburger envisage d'ouvrir un drive-in à Mauverney, des habitants sont prêts à se battre. Le passé peut leur donner des raisons d'y croire.

rhæner@lacote.ch

Présent à Nyon avec un drive-in (depuis 1996) et un restaurant au centre-ville (1997), mais aussi à Morges (1997) et Etoy (2003), le géant américain du hamburger envisage de s'implanter prochainement à Gland, à l'intersection de la route Suisse et de la rue Mauverney, à l'emplacement d'un ancien garage automobile, aujourd'hui rasé, dans un bâtiment qui sera construit prochainement. Mais si la commune attend la mise à l'enquête pour se positionner officiellement, une partie de la population a déjà manifesté son mécontentement en rédigeant une pétition contre la venue de ce fast-food à proximité des habitations.

 

Des emplois à créer

 

Pourtant, les arguments de la firme américaine (qui possède aujourd'hui 158 restaurants en Suisse, et 19 dans le canton de Vaud) ne sont pas négligeables: elle envisage notamment la création de 50 places de travail. De quoi faire réfléchir.

Les opposants, des riverains principalement, disent déjà avoir abordé le sujet avec les autorités et continuent d'affûter leurs armes. Pour eux, l'étape décisive sera la mise à l'enquête publique, période où des oppositions pourront être formulées. A Gland, un tel scénario s'était déjà produit en 2002 (lire ci-contre), il avait débouché sur l'abandon du projet par Mc Donald's. Mais les temps ont changé, et le lieu également. Si McDonald's maintient son désir d'ouvrir un restaurant à Gland, une longue procédure juridique, à coup sûr, sera lancée .

Le flipper revit ces jours-ci à Allaman, mais se meurt dans les bars de la région

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Alors que les flippers se font de plus en plus rares dans les arrière-salles de bistrots, le Littoral Centre à Allaman accueille une exhibition du jeu phare des années 1970-80.

Inscrite au programme du Swiss Flipper Tour, l'étape d'Allaman se déroule en ce moment, du 15 au 26 avril. L'occasion de tester sa dextérité, mais surtout de s'amuser gratuitement avec la dizaine de modèles exposés. Quoi qu'il en soit, cet événement n'annonce pas un retour fracassant de ces engins qui ont bercé l'adolescence des plus de 30 ans. Si quelques bars de la région possède encore un flipper, la tendance est plutôt à sa disparition, à Gland ou à Rolle notamment. En cause, le faible intérêt qu'il suscite auprès des clients.

Néanmoins, quelques établissements conservent le leur. "Si nous le gardons, c’est en raison du petit plus qu’il offre à la clientèle. Il est très apprécié des familles; les jeunes y jouent pendant que les parents sont encore à table. L’autre jour, un couple et ses deux enfants y ont passé vingt minutes avant de reprendre la route", raconte Roland Marguerat, tenancier de l’Auberge de Luins. C'est en réunissant enfants d'hier et d'aujourd'hui que le flipper trouvera peut-être son salut.

Explications et anecdotes dans notre édition papier de jeudi.

40% des élèves changeront d'école à la rentrée

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Les effets d'HarmoS se feront sentir. L'effectif des secondaires est en baisse; effet inverse chez les primaires.

info@lacote.ch

Importants bouleversements pour l'organisation de certains établissements scolaires du canton, notamment ceux de Gland qui se restructureront dès la prochaine rentrée scolaire. En effet, le Concordat sur l'harmonisation de la scolarité obligatoire (HarmoS) impose pour la rentrée 2015-2016, au plus tard, la primarisation du cycle de transition (7P et 8P)

Les premiers effets visibles d'HarmoS: les vases communicants. Les élèves des futures classes de 7P et 8P - qui étudiaient jusqu'à ce jour sous l'autorité des écoles secondaires - vont, dès la rentrée d'août, être maintenus au primaire pour les 7P et y retourner pour les 8P. C'est un changement important qui implique une importante refonte des établissements primaires et secondaires: élèves, enseignants, administration seront touchés par ces mesures.

"C'est une grosse réorganisation, mais on est à bout touchant , rassure Jean Delacrétaz, directeur des écoles secondaires de Gland. Toutes les décisions ont été prises d'entente avec les autorités communales et les deux directions d'école. Avec cette mutation, l'effectif de mes élèves diminuera de 40%. Je vais devoir céder à ma collègue du personnel enseignant et administratif. Ce sera donc un établissement beaucoup plus petit, mais qui va sans doute grandir avec le développement de la commune de Gland" .

Les primaires passent de 830 à 1150 élèves

La nouvelle répartition des élèves au sein des établissements nécessitera quelques aménagements au niveau des locaux. C'est ainsi que les classes 7P-8P seront basées dès la prochaine rentrée dans le collège des Tuillières, permettant ainsi le rapatriement de l'entier des élèves de l'école secondaire (9 - 10 - 11) dans le bâtiment de Grand-Champ.

Enfin, l'accueil du personnel supplémentaire au sein de l'établissement primaire engendrera la transformation d'une partie des locaux administratifs.

Bettina Thuilliard, directrice des écoles primaires, verra son Etablissement passer de 830 à plus de 1150 élèves. Elle se réjouit de travailler avec les nouvelles volées qui lui sont dévolues et tient à tranquilliser parents et élèves: "Les élèves seront encadrés par les mêmes équipes pédagogiques que celles qui sont en place actuellement; ce sont des équipes rodées. Les parents seront informés plus précisément de tous les changements opérés lors d'une séance d'information qui sera organisée avant la fin de l'année scolaire."


Licenciement collectif au sein de Kennametal Stellram à Gland

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La centaine d'employés que compte encore l'entreprise Keannametal Stellram est licenciée. L'entreprise se regroupe en Allemagne.

Jeudi en fin de matinée, pendant leur pause, une trentaine d'employés se sont retrouvés sur le parking de l'entrprise Kennametal Stellram pour discuter avec les représentants du syndidat Unia. Ce dernier a reçu mandat des ouvriers pour les défendre. Mais la direction ne veut pas en entendre parler. Aucun plan social n'a été mis en place. Pour le syndicat, le conflit ne fait que commencer...

Découvrez les détails de cette opération ainsi que des témoignages d'employés licenciés dans notre édition papier de vendredi. 

Stellram licencie et quitte la Suisse

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Sans négociation ni syndicat, l'entier du personnel est évincé.

suter@lacote.ch

Nouveau coup dur pour la région. La centaine de personnes que compte encore Kennametal Stellram a été licenciée. L'entreprise, qui a racheté ATI Stellram en novembre, fait ses valises et part en Allemagne. La pilule est dure à avaler pour les employés qui, pour la plupart, ont de nombreuses années d'ancienneté.

Jeudi en fin de matinée, une trentaine de collaborateurs sont sortis de l'usine pendant leur pause, pour entamer une discussion avec deux représentants du syndicat Unia, Yves Defferrard et Fabrice Chaperon. Le personnel est tendu, mal à l'aise face à la presse. On sent que ces personnes ont un sentiment de trahison vis-à-vis de leur employeur. Sept d'entre elles, à quelques années de la retraite, ont rendez-vous le jour même avec la direction, à 14 heures. Toutes espèrent un geste.

L'entreprise dispose d'une charte éthique

La multinationale Kennametal, dont le siège se trouve en Pennsylvanie (USA), se targue d'une croissance mondiale et affiche sur son site internet un chapitre réservé à "l'éthique". Nous pouvons notamment y lire: " si vous avez un problème avec une situation de l'entreprise, il est important de mettre ces préoccupations à l'attention du bureau de l'Ethique et compliance Office. Notre ligne d'assistance répond 24h sur 24, tous les jours ". Suit une quinzaine de liens permettant d'accéder à cette assistance en langue chinoise, portugaise, française...

Au retour de leur entretien avec la direction, la déception des employés est à la hauteur de leurs espoirs passés: la direction ne leur offre strictement rien. Elle se réfère même à un pseudo-plan social mis en application en... 1999, lors de premiers licenciements.

Ce vendredi, une nouvelle réunion est prévue en début d'après-midi avec l'ensemble du personnel. La direction ne reconnaît plus la commission des employés comme un interlocuteur valable et ne veut pas entendre parler de négociations avec le syndicat Unia. " Nous avons reçu mandat des employés pour les représenter et sommes dans l'obligation de le respecter, annonce Yves Defferrard. Cette entreprise bafoue le droit suisse des employés. Dans notre pays, le partenariat social existe; de lui dépend la paix du travail. Le but est de limiter les grèves et les conséquences des licenciements. Ce n'est pas à l'Etat de payer la casse de cette société, qui a par ailleurs bénéficié d'exonérations fiscales" .

Pas de plan social, ni de retraite anticipée

Le syndicaliste affirme qu'il a rarement vu direction plus méprisante face à ses employés. " Non seulement elle ne propose aucun plan social mais, en plus, elle a l'outrecuidance d'interdire l'accès à des cours de formation continue aux employés qui le souhaiteraient, alors que ce sont eux qui les paient. L'on est aussi en droit d'attendre d'eux qu'ils assurent le paiement de l'AVS et du deuxième pilier à tous les employés de 58 ans et plus jusqu'à l'âge terme. Faute de quoi, ils auront une retraite péjorée par cinq à sept ans de cotisations en moins".

Unia va interpeller l'Office cantonal de conciliation et d'arbitrage. Cet organe doit obligatoirement être averti dès qu'il y a conflit collectif du travail, avant toute mesure de coercition (grève, licenciement collectif, etc...). L'office tente la conciliation, après avoir entendu les parties et après avoir étudié le cas. Il est constitué d'un président et de deux assesseurs (un représentant des travailleurs et un représentant des employeurs) choisis par les parties dans une liste de personnes nommées par le Conseil d'Etat. Kennametal sera donc convoqué.

Gland: la direction de Stellram reste inflexible

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Le personnel licencié n'a pas réussi à se faire entendre de la direction. Unia a mandaté l'Office vaudois de conciliation.

La direction de Kennametal Stellram ne veut pas entendre parler d'Unia. Qu'à cela ne tienne! Le syndicat a transmis une demande auprès de l'Office vaudois de conciliation. Ainsi, la direction sera contrainte de venir s'asseoir autour d'une table pour discuter. Le conseiller d'Etat Philippe Leuba suit ce dossier de près. 

Découvrez les détails de ce conflit dans notre édition papier de mardi. 

Miss et Mister Suisse francophone: ils rêvent de la couronne

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Rita Pinto et Ismet Halimi participent à Miss et Mister Suisse francophone.

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Leur silhouette, leur regard et leurs traits attirent. Grâce à eux notamment, la Nyonnaise Rita Pinto (19 ans) et le Glandois Ismet Halimi (19 ans) espèrent briller à Servion le 24 mai. En jeu, l'écharpe de la 3 e édition de Miss et Mister Suisse francophone, ainsi que la participation à d'autres concours. C'est le Graal que visent les seize candidates et quatorze candidats finalistes qui ont sorti leur épingle du jeu parmi près de 400 inscriptions.

Défiler et poser leur plaît. Ils savent user de leur charme pour faire vivre des instants millimétrés ou figés. Une carrière dans ce domaine? Ils ne diraient pas non. Remporter ce titre leur ferait briller les yeux, mais ils n'en font pas une obsession. "Mes deux précédents concours m'ont fait gagner en maturité. On apprend à devenir responsable et à gérer notre stress. Ça peut s'appliquer à tous les autres domaines de la vie, évalue Rita Pinto, Suisso-Portugaise . Je voudrais gagner, mais être dans les trois premières me ferait déjà extrêmement plaisir et si je n'y suis pas, ce n'est pas grave."

 

Elle est gymnasienne, il est agent de sécurité

 

Novice et guidé par le hasard dans un premier temps, l'Albano-Suisse Ismet Halimi aborde aussi la finale avec ambition. "Ça serait une grosse claque de ne pas être dans les trois premiers. On m'a contacté sur Facebook pour participer et j'ai cru à une blague. Je suis allé un peu en mode touriste pour voir si c'était vrai et essayer, se souvient-il. Maintenant, je le fais avec sérieux et je suis vraiment motivé. Mes proches me demandent souvent pourquoi je n'essayerais pas d'être mannequin. Je me dis pourquoi pas?"

Au-delà de l'envie et la jalousie que peut susciter la participation à un pareil concours, les deux finalistes ont pu se confronter à des situations un peu inattendues. La gymnasienne, dont le coeur chavire entre une carrière dans le stylisme ou dans l'univers des mathématiques, a appris à se faire discrète hors du cercle familial et amical pour ne pas paraître obnubilée par son aventure. Elle a pourtant appris que ses professeurs parlent de ses photos et shootings postés sur les réseaux sociaux.

Pour l'agent de sécurité, cette participation a fait naître une question inattendue lors de son entretien d'embauche. "Mon nouveau patron m'a demandé si on n'allait pas avoir trois cents filles devant les portes de mon lieu de travail" , précise-t-il.

Ils savent néanmoins que la compétition nécessite des qualités autres que l'apparence, qui seule ne vaut qu'un tiers de la note des jurés. Pour le reste, Ismet pourra compter sur son respect pour autrui et sa franchise, alors que Rita mettra en avant sa douceur et son naturel réfléchi et passionné.

Car c'est l'ensemble de leur personnalité qu'ils devront dévoiler en peu de temps pour séduire un jury composé de personnalités internationales, dont le mannequin Samir Benzema, mais également le comité d'organisation qui a suivi leur évolution dans l'aventure, qui compte respectivement pour 75% et 20% de la note finale. Une attitude irréprochable est la clé pour ne pas être évincé du concours. "Il faut faire attention à son image. C'est une grande responsabilité, parce qu'on devient l'égérie de plusieurs marques. Ça peut être très instructif" , estime la Nyonnaise.

 

Participation du public

 

Afin de s'assurer du potentiel des finalistes à représenter au mieux les nombreux partenaires, le concours permet au public de contribuer à 5% de la note finale, jusqu'à donner une voix par jour, via une application pour smartphones ou le site internet. "Ce sont près de 120 000 votes qui seront comptabilisés , précise Ferdi Avmedoski, le directeur du concours. Ça définit un peu la popularité et la capacité que le candidat aura à attirer du monde autour de lui, ce qui est important pour les partenaires qui seront représentés."

Depuis l'ouverture des votes, le 1 er avril, le Glandois s'est directement établi en tête du classement avec près d'un millier de voix d'avance, alors que la Nyonnaise flirte avec la première moitié du classement. Ont-ils vraiment une chance d'emporter le titre, dont le podium n'a encore jamais réussi à un candidat de La Côte? "Il y a beaucoup de concurrents au départ issus de cette région, donc le niveau est déjà haut. Rita et Ismet sont très présents et ils s'investissent beaucoup. Ils ont toutes leurs chances" , assure le direc teur du concours .

La "maison rose" sera bien détruite

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C'est décidé: la vieille bâtisse du 22, rue de la Gare sera démolie. Jeudi, le Conseil communal a accordé à la Municipalité l'autorisation d'emprunter 230 000 francs pour réaliser l'opération. Une fois "nettoyé", ce terrain qui appartient à la Ville abritera un parking de 20 places en zone bleue. Ces nouvelles places de parc augmenteront les possibilités de stationnement à proximité de la Maison de commune. Par conséquent, le parking du temple Saint-Paul sera supprimé.

La "maison rose" est l'ultime témoin de l'affectation viticole de ce coteau. Jusqu'en 1981, elle abritait encore un logement. Cette même année, un dépôt pour la voirie fut construit contre la façade du bâtiment maison, côté Lausanne. La vétusté du bâtiment ne permettait pas sa réhabilitation. AGO

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