En mars dernier, la Ville prévoyait d'installer cinq caméras à la gare. Un secteur ciblé par des actes de vandalisme répétés. Finalement, une seule caméra sera mise en place, dans le courant de la semaine, sur le bâtiment technique qui jouxte le bâtiment principal de la gare. La décision émane des CFF.
Michaël Rohrer, municipal en charge de la sécurité, livre ses explications. " Il s'agit du territoire des CFF et non pas de la commune. Ils ont analysé la situation. Comme des travaux (ndlr: rehaussement des quais, nouveau passage sous voie) auront lieu sur cette zone l'année prochaine et dureront jusqu'à fin 2016, ils ne jugent pas opportun d'installer un système de vidéosurveillance qui devra être démonté dès le début du chantier. " La Ville, soucieuse de venir à bout des déprédations, ne lâche pas pour autant le morceau. " Nous ne sommes pas satisfaits de cette décision ", lâche Michaël Rohrer, " nous poursuivons donc les négociations avec les CFF. "
Le municipal souhaite que l'ex-régie fédérale donne son aval pour l'installation de caméras provisoires. Selon lui, le transporteur n'est pas totalement opposé à cette option. Il rendra réponse à la fin du mois.
Pour l'installation et la gestion d'une caméra, la commune payera un forfait annuel de 3400 francs aux CFF. Ces derniers gèrent les images enregistrées. Elles seront conservées durant 72 heures et ne seront mises à disposition qu'en cas de procédure judicaire. AGO