Deux jeunes entrepreneurs ont fait le pari de la sérigraphie. Grégory Beroud et Julien Wenziker ont repris une vieille entreprise de sérigraphie. Un défi relevé avec brio.
info@lacote.ch
Ringards les fanions? Pas pour Julien Wenziker, 33 ans, et Grégory Beroud, 37 ans, directeurs de la société Prim'Art à Gland. En mars 2012, les deux jeunes sérigraphes reprennent les rênes de StarPrint, une entreprise spécialisée dans la fabrication de fanions, en faillite depuis plusieurs mois. Un pari risqué, mais Julien Wenziker y croit. " J'avais passé près de 15 ans dans cette société, où rien n'avait changé depuis 1989. Les finances étaient devenues précaires mais je connaissais bien le réseau de revendeurs et je savais ce qu'il fallait changer pour faire tourner les affaires. C'était une opportunité en or ", explique-t-il. Confiant, son ami le suit.
Leur force? " Notre complémentarité ", répondent-ils en coeur. L'un est brun, sportif, discret; l'autre est blond, érudit, volubile. " Grég s'occupe de l'impression, des finitions et de la production en général. Moi je me charge du graphisme, de l'administratif et de la relation client ", complète le Nyonnais. Deux personnalités bien différentes, qui ont pourtant le même créneau: ne fixer aucune limite à la création. Ou presque. " Nous tentons de répondre à toutes les demandes, quand il n'existe pas d'autres alternatives dans la région ", poursuit-il. Fanions, drapeaux mais aussi affiches, banderoles, T-shirts, cravates, menus de restaurant, sacs en toile ou en papier... l'éventail est large.
Un fanion pour l'Euro 2016
C'est que le passage au numérique a changé la donne. " Nous ne pouvions plus nous cantonner à la fabrication traditionnelle de fanions, longue et coûteuse. Si l'ancienne boîte a coulé, ce n'est pas pour rien ", relève encore Julien Wenziker. Pour tirer leur épingle du jeu, les jeunes hommes décident alors d'investir dans l'impression numérique en misant avant tout sur " l'hyper-personnalisation " des produits. Et ça marche. " Notre première année d'activité s'est révélée très positive. Nous essayons aujourd'hui de garder une certaine ligne mais nous pourrions encore diversifier notre offre. Il nous faut résister à la tentation de créer toujours plus de choses ", avouent les deux amis, qui ont l'avantage d'être bons bricoleurs.
Contre toute attente, les fanions restent leur produit phare, avec plus de 100 000 unités vendues à l'année. Normal: " Nous sommes les seuls à en fabriquer dans la région, nos deux uniques concurrents se trouvant en Suisse alémanique ", affirme Julien Wenziker. En grand ou en petit, version numérique ou sérigraphique, de luxe ou d'entrée de gamme, il y en a pour tous les goûts et tous les prix. Un panachage à l'image de leur clientèle, hétéroclite au possible. " Nous exécutons des mandats pour des petits groupements locaux comme pour des géants sportifs. L'UEFA nous a d'ailleurs confié la réalisation du fanion de l'Euro 2016 ", lance-t-il fièrement.
De quoi envisager la suite avec sérénité? " Je pense qu'il y a un regain d'intérêt pour les anciens procédés. Les sites de vente en ligne ont fait fleurir de nouvelles idées dans la tête des gens. Malheureusement, la qualité n'est pas toujours au rendez-vous ", remarque le chef d'entreprise. Mais il ne s'en cache pas: " Les fanions ne font pas partie des produits de première nécessité. En période de creux, ils passent rapidement à la trappe. "
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Ringards les fanions? Pas pour Julien Wenziker, 33 ans et Grégory Beroud, 37 ans, directeurs de la société Prim'Art à Gland. En mars 2012, les deux jeunes sérigraphes reprennent les rennes de StarPrint, une entreprise spécialisée dans la fabrication de fanions, en faillite depuis plusieurs mois. Un pari risqué, mais Julien Wenziker y croit. " J'avais passé près de 15 ans dans cette société, où rien n'avait changé depuis 1989. Les finances étaient devenues précaires mais je connaissais bien le réseau de revendeurs et je savais ce qu'il fallait changer pour faire tourner les affaires. C'était une opportunité en or ", explique-t-il. Confiant, son ami le suit.
Leur force? " Notre complémentarité ", répondent-ils en coeur. L'un est brun, sportif, discret; l'autre est blond, érudit, volubile. " Grég s'occupe de l'impression, des finitions et de la production en générale. Moi je me charge du graphisme, de l'administratif et de la relation client ", complète le Nyonnais. Deux personnalités bien différentes, qui ont pourtant le même créneau: ne fixer aucune limite à la création. Ou presque. " Nous tentons de répondre à toutes les demandes, quand il n'existe pas d'autres alternatives dans la région ", poursuit-il. Fanions, drapeaux mais aussi affiches, banderoles, T-shirts, cravattes, menus de restaurant, sacs en toile ou en papier... l'éventail est large.
Un fanion pour l'Euro 2016
C'est que le passage au numérique a changé la donne. " Nous ne pouvions plus nous cantonner à la fabrication traditionnelle de fanions, longue et coûteuse. Si l'ancienne boîte a coulé, ce n'est pas pour rien ", relève encore Julien Wenziker. Pour tirer leur épingle du jeu, les jeunes hommes décident alors d'investir dans l'impression numérique en misant avant tout sur " l'hyper-personnalisation " des produits. Et ça marche. " Notre première année d'activité s'est révélée très positive. Nous essayons aujourd'hui de garder une certaine ligne mais nous pourrions encore diversifier notre offre. Il nous faut résister à la tentation de créer toujours plus de choses ", avouent les deux amis, qui ont l'avantage d'être bons bricoleurs.
Contre toute attente, les fanions restent leur produit phare, avec plus de 100 000 unités vendues à l'année. Normal: " Nous sommes les seuls à en fabriquer dans la région, nos deux uniques concurrents se trouvant en Suisse alémanique ", affirme Julien Wenziker. En grand ou en petit, version numérique ou sérigraphique, de luxe ou d'entrée de gamme, il y en a pour tous les goûts et tous les prix. Un panachage à l'image de leur clientèle, hétéroclyte au possible. " Nous exécutons des mendats pour des petits groupements locaux comme pour des géants sportifs. L'UEFA nous a d'ailleurs confié la réalisation du fanion de l'Euro 2016 ", lance-t-il fièrement.
De quoi envisager la suite avec sérénité? " Je pense qu'il y a un regain d'intérêt pour les anciens procédés. Les sites de vente en ligne ont fait fleurir de nouvelles idées dans la tête des gens. Malheureusement, la qualité n'est pas toujours au rendez-vous ", remarque le chef d'entreprise. Mais il ne s'en cache pas: " Les fanions ne font pas partie des produits de première nécessité. En période de creux, ils passent rapidement à la trappe. "