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Channel: La Côte - News - Gland
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Le shop des CFF bientôt en service

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La gare de Gland améliore ses prestations aux voyageurs.

info@lacote.ch

Croquer dans un sandwich, boire un café, acheter une brique de lait ou encore dénicher un roman sera désormais possible en gare de Gland. Dès le 28 novembre, les CFF offriront à leurs voyageurs un bâtiment commercial au concept novateur. "L'enseigne Hubiz accueillera trois types d'activités différentes, sur quelque 300m²: un kiosque à journaux, une petite épicerie de dépannage et un coin bar" , détaille Alexandre Du Pasquier, directeur des opérations de la chaîne Naville, qui exploitera le bâtiment.

L'essentiel disponible à la sortie du train

Particularité de ce nouveau magasin: il proposera un assortiment complet, avec notamment des produits frais réalisés sur place. Ses portes seront ouvertes sept jours sur sept, de 6h à 22h, comme les shops des stations-service.

But de cette nouvelle structure: simplifier la vie des pendulaires, nombreux à transiter par la gare de Gland. "Nos points de vente s'adaptent aux besoins des voyageurs. Ces derniers n'ayant pas forcément le temps d'aller faire leurs courses, nous souhaitons leur apporter l'essentiel directement à la sortie du train" , note le responsable. Un concept qui a déjà fait ses preuves en Suisse romande, où deux pavillons ont été inaugurés à Payerne (décembre 2012) et à Versoix (avril 2013). "Jusqu'à présent, nous avons déjà ouvert une cinquantaine de commerces Hubiz à travers le monde" , précise Alexandre Du Pasquier. L'ouverture de ce shop, construit entre l'arrêt de bus et le grand parking, marque une nouvelle étape dans le réaménagement du nord de la gare, voulue par les CFF et la Municipalité de Gland. La seconde phase, qui comprend la rénovation de l'ancien bâtiment des voyageurs et des toilettes publiques, devrait être achevée avant la fin de l'année. L'inauguration officielle est prévue pour début janvier.


Anciens scouts autour d'une raclette

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Comme il est de tradition, les anciens scouts du groupe Noirmont-Gland se retrouvent ce vendredi dès 18h30 sans inscription autour d'une raclette à la Sardoche, à Vich.

L'un des plus anciens centres d'activités scouts du canton de Vaud est issu de la fusion de deux troupes, l'une fondée à Arzier en 1914 et appelée Troupe du Noirmont et l'autre fondée la même année à Gland. Réunies en 1916 ces deux troupes ont choisi le nom de Noirmont-Gland. Les principaux lieux d'activité du groupe sont d'abord Arzier et Gland, puis par la suite Begnins. Dès le début des années 1930, le groupe a été sans interruption le noyau des activités scouts des villages de la région de Begnins.

"Comme chaque année, nous nous rencontrons le deuxième vendredi du mois de novembre" , explique une ancienne cheftaine. Elle conclut que cette soirée est ouverte à tous les anciens louvetaux, louvettes, éclaireuses et éclaireurs du groupe. MLB

Rire à la Nuit du conte

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Pour sa 3 e édition, la manifestation met l'accent sur l'humour. Avec l'espoir d'attirer les plus grands.

info@lacote.ch

Tradition oblige, la Nuit du conte se tiendra samedi 9 novembre dans les rayons de la bibliothèque communale de Gland, à Grand-Champ. Au menu de cette troisième édition: de la féerie, bien sûr, avec la compagnie déjantée des Contes Joyeux, mais aussi du rire avec, pour la première fois, un "one woman show", proposé par l'humoriste glandoise Marina Frei. De quoi ravir aussi les parents... Après tout, ce ne sont que de grands enfants.

"Les spectacles pour tout petits ont rencontré un franc succès les années précédentes avec plus de cinquante participants. Mais nous avons toujours eu de la peine à attirer les grands, qui ont perdu l'habitude d'écouter des contes, constate Sandrine Allamand, bibliothécaire responsable. Le thème de cette nouvelle édition, "Histoire de rire", est justement l'occasion de proposer quelque chose de différent."

La recette de base conserve néanmoins ses principaux ingrédients: la soirée débutera à 17h30, avec la compagnie lausannoise des Contes Joyeux, qui enchantera l'esprit des plus jeunes jusqu'à l'heure du coucher. Un spectacle haut en couleur, présenté par deux joyeux drilles, François Cerny et Anne-Claude Laurent, accompagnés de leur attirail d'instruments de bruitage. "L'ambiance promet d'être animée. Pour une fois, nous ne demanderons pas aux enfants de faire silence" , sourit Sandrine Allamand, qui supervise les activités de la bibliothèque depuis plus de vingt ans.

Ambiance animée

Entre deux contes, petits et grands pourront vagabonder entre les rayons de la bibliothèque, où diverses surprises les attendront. "Les gens auront notamment la possibilité de noter leurs gags favoris sur des post-it ou encore de découvrir les rires de différentes personnes enregistrés dans un petit piano" , précise l'organisatrice. Le tout dans une ambiance tamisée et chaleureuse, agrémentée de thé à la cannelle et de pain d'épices, en avant-goût de Noël. Et dès 22 heures, lorsque les enfants seront couchés, des rêves plein la tête, les plus de 12 ans sont invités à découvrir "Marina Frei en pièces détachées", un show désopilant où l'humoriste et complice de Thierry Meury se gausse des petits tracas du quotidien. De quoi aborder l'hiver le coeur au chaud.

"Histoire de rire, la Nuit du conte" . Samedi 9 novembre, de 17h30 à minuit,

bibliothèque communale de Gland, Collège de Grand-Champ.

Entrée libre.

Plus de renseignements:

022 557 56 71 ou www.gland.ch

Dully: le trafic sur la route cantonale a été coupé suite à un chute d'arbre

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La route du lac a été coupée dans les deux sens à Dully ce vendredi en fin de matinée en raison d'une chute d'arbre.

La circulation sur la route du lac a été perturbée à Dully vendredi en fin de matinée en raison d'une chute d'arbre.

Le trafic a pu reprendre normalement vers 13 heures.

Les gravières fournissent des matériaux du quotidien

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A chaque projet de gravière, différentes personnes ou groupes s'y opposent. Si leurs arguments liés à l'écologie ou aux nuisances sont compréhensibles, "La Côte" a voulu s'intéresser aux buts et fractionnement d'une gravière.

Découvrez le chemin du gravier à travers notre galerie photo.

Actuellement, chaque exploitant de gravière doit respecter un protocole d'extraction de la terre, afin qu'une fois les travaux terminés, le site retrouve sa vitalité initiale. La profondeur, ainsi que le périmètre d'extraction est étudié, analysé et défini à l'avance. Une fois la mise en place des machines, la création de la route d'accès, les travaux d'extraction peuvent débuter.

C'est ainsi que chaque jour de la matière première sort des gravières pour ensuite être nettoyées. A la fin du processus, les cailloux ressortent selon leur diamètre qui va du sable au gravier drainant, par exemple.

Ces pierres se retrouvent ensuite dans le quotidien de chacun, que ce soit dans la route utilisée pour se rendre sur le lieu de travail ou dans les murs des habitations.

Une page complète est dédiée à ce sujet dans "La Côte" de lundi 18 novembre.
 

De la terre au béton, la vie du gravier

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Les matériaux extraits se retrouvent dans le quotidien de chacun.

fmorand@lacote.ch

Dès qu'il est question d'ouvrir une gravière, de prolonger ou modifier un permis d'exploitation, les opposants ne se font pas attendre. Impact environnemental, nuisances sonores, étouffement des villages sous le trafic des camions... Les doléances sont nombreuses et peuvent se comprendre. Personne ne souhaite subir, souvent durant des années, les désagréments liés à l'excavation de la terre. Toutefois, beaucoup rêvent d'avoir leur maison construite sur des fondements solides, avec un drainage du sol et une jolie allée de gravillons. Pouvoir se rendre aisément, par la route ou le rail (dont les ballastes proviennent de carrières), à son travail ou sur un lieu de loisirs, ou tout simplement avoir son appartement dans un immeuble aux murs épais qui ne laissent pas passer les bruits, sont des envies légitimes. Alors d'où vient la matière première et quel chemin parcourt-elle? Comment est-elle extraite et nettoyée pour devenir béton ou bitume?

Sélection des sites

"La grande identification des gravières s'est effectuée il y a 30-40 ans, par des méthodes de géophysique" , explique Jean-Daniel Dubois, géologue cantonal affilié au Département de la sécurité et de l'environnement. Chaque dix ans, le plan directeur des carrières (lire encadré) est mis à jour; entre la planification et la réalisation, un épais dossier est créé. Celui-ci définit notamment le périmètre, les quantités à extraire, sans oublier l'étude d'impact sur l'environnement et les mesures compensatoires à mettre en place. "Il faut trouver le meilleur équilibre entre tout , ajoute Jean-Daniel Dubois. On ne va pas toutes les ouvrir simultanément. Les exploitants l'ont compris; depuis quelques années, ils se regroupent en association pour travailler simultanément sur un seul site."

Une fois la mise à l'enquête passée et les oppositions levées, le début des travaux consiste à retirer la terre végétale. Selon un protocole établi, les 40 premiers centimètres de terre brune sont enlevés, puis idem pour les 60 centimètres suivants constitués d'un sol plus perméable. Chaque tas devant être stocké d'une certaine manière pour garder toutes les qualités de la terre qui sera redéposée dans le même ordre. Puis, les matériaux sont extraits.

"Chaque camion plein qui quitte un site, ou entre avec du remblai, est pesé" , explique Raymond Moinat, directeur de Sotrag, l'une des quatre entreprises membres de Léman Granulats qui gère notamment "Les Délices" à Apples.

Sur certaines exploitations, la terre est extraite puis transportée directement à la Ballastière, à Gland, ou chez Le Coultre, à Allaman, pour être traitée. Dans les gravières plus grandes, ce sera le cas à Apples, les éléments sont nettoyés sur place et seul les graviers "nobles" sont acheminés à Gland dans le cas des "Délices".

Traitement des matériaux pour une utilité finale

Une fois sortie de terre, la matière est passée dans un concasseur. Les substances traversent un déferrailleur avant d'être lavées dans un tambour. "Les graviers sont ensuite séparés en deux , explique Thierry Perrin, administrateur de Ronchi SA, qui exploite le site de la Ballastière à Gland. D'un côté sort le gravier concassé qui sera utilisé dans la fabrication de routes, de l'autre, le gravier rond pour le béton." Au total, sept à huit différentes tailles de granulats sont produits, allant du sable au gravier de 64 mm de diamètre.

Tous les cailloux sont ensuite stockés pour être vendus ou transformés sur place. Par exemple, à la Ballastière, du béton prêt à l'emploi est fabriqué sur commande. La bétonneuse se place sous la structure qui mélange les ingrédients selon l'une des formules prédéfinies. Tout est géré par une centrale informatisée. Le camion se rend ensuite sur un chantier de la région de Gland pour écouler son béton dans ce qui deviendra une nouvelle maison, par exemple.

Des enrobés bitumineux et filaires sont fabriqués dans "la girafe", soit la structure la plus haute du site glandois. Au final, "tout ce qui rentre ici ressort sous une forme ou une autre" , sourit Thierry Perrin. Alors que des trains arrivent déjà, les gérants de Ronchi SA doivent encore créer un quai de déchargement pour absorber la future arrivée des wagons en provenance d'Apples.

"Le 80% de ce qui est possible est recyclé"

Si les constructions nouvelles ne semblent jamais s'arrêter sur La Côte, quelques structures sont aussi démontées. Bien que la technologie évolue et s'améliore au fil des ans, elle ne permet pas encore de tout recycler, mais la plupart des matériaux retrouvent une seconde vie. "On ne peut rien faire avec le plâtre et les tuiles, par exemple. Cependant, au niveau de la démolition, le 80% de ce qui est possible est recyclé" , précise le géologue cantonal. "A la Ballastière, les matériaux récupérés représentent environ 30% des 500 000 tonnes qui sortent chaque année du site" , souligne Thierry Perrin. Ainsi, le béton redevient béton ou part dans du tout-venant de fondation pour l'enrobé bitumineux.

Ce sujet complexe que sont les gravières ne concerne donc pas uniquement les voisins qui subissent les allées et venues des camions, mais toute la population. Puisque chacun d'entre nous en bénéficie, que ce soit dans les murs entre lesquels nous vivons ou travaillons, les sols sur lesquels nous marchons ou roulons. A relever encore que la demande est plus forte que l'offre, puisque chaque année le canton de Vaud importe environ 400 000m 3 de matériaux, principalement des roches concassées provenant de la région française voisine.

Découvrir l'école de Krav Maga

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Cette forme de combat rapproché a de plus en plus d'adeptes.

info@lacote.ch

Moins fastidieux que l'apprentissage du karaté ou de la boxe, le Krav Maga - ou "combat rapproché" en hébreu - n'en finit pas de faire des émules. Le 11 novembre dernier, une première école s'est ouverte sur La Côte, à Gland. A sa tête, Christophe Medevielle, instructeur diplômé et fervent pratiquant de cette méthode d'autodéfense israélienne. "J'enseignais le Krav Maga depuis cinq ans et je cherchais une salle pour transmettre plus largement ma passion", explique-t-il. Une discipline, encore peu connue en Suisse, qu'il a découverte au hasard d'une rencontre, il y a bientôt dix ans. "Je pratiquais déjà plusieurs arts martiaux depuis tout petit mais là j'ai tout de suite accroché." Ce qui lui plaît? Le côté simple, rapide et efficace de cette technique de combat adoptée par l'armée israélienne (lire encadré). "Contrairement aux arts martiaux traditionnels, la part de spiritualité et de respect de l'adversaire est quasi inexistante. Ce qui compte dans le Krav Maga, c'est de pouvoir se défendre d'une attaque physique vite et bien" , précise le Glandois.

Conséquence? Tous les coups sont permis, même les plus dangereux. Morsures, coup de pied dans les parties génitales, pince dans les yeux, coup de poing dans les cervicales... La brutalité du geste est à la mesure de celle de l'agresseur. Mais attention, "il ne s'agit pas de former des pitbulls mais d'apprendre à être réactif pour ne pas se retrouver en position de victime. On apprend aussi à garder son sang-froid, à contrôler sa respiration et à éviter les situations à risque. Le but final est quand même de rester en vie" , relève encore Christophe Medevielle.

Sous ses airs de Rambo, le quinquagénaire se défend pourtant de vouloir jouer les durs. "Mon but n'est pas de chercher la bagarre mais plutôt de désamorcer les conflits" , assure-t-il. D'ailleurs, il n'a eu à se servir de Krav Maga qu'à deux reprises: la première pour séparer deux adultes qui se battaient dans le train, la seconde pour immobiliser une personne soûle qui se mettait en danger. Des broutilles au regard de la violence potentielle de rue. "Pour être au plus proche de la réalité, les élèves apprennent également à se défendre d'attaques au couteau ou au pistolet en s'entraînant avec des armes factices" , indique-t-il.

Acquérir les gestes qui sauvent

Et pas besoin d'accumuler des années de pratique pour acquérir les gestes qui sauvent. "L'avantage de cette méthode de self-défense, c'est qu'elle utilise des mouvements naturels, qui prennent en compte les réflexes du corps humain", explique l'instructeur, par ailleurs ambassadeur suisse de la Fédération israélienne de Krav Maga fondée par son mentor, Alain Cohen. Et d'ajouter: "Les prises deviennent des automatismes et les participants gagnent rapidement en confiance." Pas besoin non plus d'être taillé comme un champion de boxe. Que l'on soit jeune, vieux, sportif, ou avec quelques kilos en trop, peu importe: le Krav Maga s'adresse et s'adapte à tout le monde. Ou presque. "Je ne prends pas les enfants en dessous de 13 ans parce qu'ils n'ont pas encore la maturité nécessaire pour pratiquer ce type de discipline", estime Christophe Medevielle. Mais qu'est-ce qui incite les gens à s'inscrire? "J'ai formé plusieurs agents de sécurité qui avaient déjà eu à maîtriser des personnes violentes en discothèque. Mais j'ai aussi eu des mères de famille qui voulaient apprendre à gérer des situations de stress, comme le fait de se retrouver seules dans un parking en pleine nuit."

Une patinoire agrandie

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Il sera possible de chausser les patins dès vendredi.

La patinoire couverte de la ville de Gland ouvrira ses portillons ce vendredi 22 novembre à 16h30. Elle restera à disposition de la population jusqu'au dimanche 2 mars 2014. Sa surface a été augmentée d'un bon 25%, puisqu'elle passe de 420 à 525 m 2 .

Pour sa 4 e saison, la patinoire mobile sera à nouveau installée sur le terrain de basket du complexe de Grand-Champ, à la rue des Tuillières. Comme cela a toujours été le cas, l'entrée sera gratuite. Les patins seront toujours loués au prix de 3 francs pour les écoliers et les enfants jusqu'à 16 ans et 5 francs pour les adultes.

Les horaires sont les suivants: mardi de 16h30 à 19h30; mercredi de 13h30 à 19h30; vendredi de 16h30 à 19h30; samedi de 10h à 19h30; dimanche de 10h à 18h.

Durant les vacances scolaires, il sera possible de patiner tous les jours de 10h à 19h (sauf le lundi et le jeudi, ouverture jusqu'à 16h). COM


Un premier festival de flûte

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Concerts et ateliers sont à l'affiche de l'édition qui aura lieu en octobre 2014 .

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L'idée trotte dans la tête de la flûtiste glandoise Carole Reuge depuis dix ans. "J'avais envie de créer quelque chose pour mon instrument dans ma région." Du 3 au 5 octobre 2014, elle organisera un premier Festival de flûte qui prendra ses aises à Gland, et qui débordera sur Vich, Nyon et Bursins. Un rendez-vous pour initiés, penserez-vous? Pas dutout, telle n'est pas la volonté du comité qui travaille sur le programme depuis deux ans. Evidemment, la flûte sera reine et au centre des concerts, masterclass et ateliers ouverts au public. Mais elle ne sera pas exclusive. Quelque 200 musiciens sont attendus lors du week-end, dont l'Orchestre de chambre de Genève, l'Ensemble baroque du Léman et Barthold Kuijken, une star de la flûte, pour interpréter entre 20 et 30 concerts classiques mais aussi couleur jazzy. "Je ne souhaite pas un festival sectaire, je veux réellement associer les gens de la région, insiste la présidente. A Gland, Evento et les Concerts de Gland seront des partenaires naturels, à l'instar de la Municipalité. "J'aimerais entrer aussi en contact avec les écoles de musique et les professeurs privés de La Côte, puisque le programme comportera un volet pédagogique ."

Ouvrir aux autres. Ainsi, l'un des concerts aura des airs de match de foot avec des musiciens qui joueront au ballon. Carole Reuge, initiatrice et présidente a également associé un club de judo local à l'occasion d'un spectacle japonisant.

"L'élan musical a été incroyable , se réjouit la Glandoise. Je ne m'y attendais pas, certains musiciens nous ont fait des prix. Maintenant, nous cherchons des fonds." Ce premier festival tournera avec un budget s'élevant entre 100 000 et 200 000 francs. A ce jour, 30 000 francs ont déjà été recueillis. Si cette première édition rencontre un succès populaire, elle pourrait être réitérée et, dans le cas contraire, Carole Reuge n'aura aucun regret. Elle aura essayé.

www.flutefestival.ch

Franz Schubert revisité

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Et si Schubert nous revenait, pour un instant, par les voix magiques d'un grand choeur qui s'empare tout en finesse des romantiques Lieder du Maître?

Le Théâtre de Grand-Champ accueillera dimanche (17h) un concert inédit qui marquera la 5 e et dernière étape de la tournée romande du Grand Atelier A Coeur Joie (ACJ) dans son spectacle "Choralieder". S'inscrivant dans le renouveau de la tradition déjà longue des Grands Ateliers ACJ (près de 30 ans, organisés tous les trois ans), cet événement réunit quelque 120 chanteurs (dont plusieurs de La Côte) sous l'experte direction de Fabien Volery, auteur des harmonisations des lieder pour voix mixtes, deux solistes, Inès Berlet, mezzo-soprano, et Michel Mulhauser, ténor, et trois instrumentistes (piano, harpe, cor) dans une mise en image ingénieuse qui recréera l'univers onirique de la nature chère à Schubert et dont il s'est inspiré.

En ouverture de concert, il reviendra à l'ensemble vocal Le Madrigal du Jorat, sous la conduite de son chef fondateur André Denys, co-répétiteur du Grand Atelier avec Philippe Fallot, de présenter un programme d'inspiration sacrée.

Le public sera guidé dans la découverte de cet univers romantique par la voix du comédien Nicolas Ruegg qui, comme le promeneur ("der Wanderer") tissera le fil rouge imaginé par Patrick Charles, à qui l'on doit les textes de liaison, certaines traductions, et la conception générale du spectacle.

Renouveau de l'art choral

"J'ai voulu des textes porteurs de musique, faciles à l'oreille, pour mettre le public dans l'ambiance poétique de l'évocation, glisse le coordinateur des Choralieder. Ce concert offrira donc une véritable découverte et un renouveau de l'art choral qui pourra s'approprier des pièces de grande musique, tels "Am See", "Die Rose", "Meeresstille". Des pièces originales pour choeur, "An die Natur", "Stänchen" côtoieront les harmonisations que Fabien Volery a voulues "accessibles à des chanteurs amateurs, respectueuses de l'esprit du compositeur et du style de l'époque ". JFV

Gland et Nyon sont des Cités de l'énergie

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Les deux villes sont distinguées pour les actions qu'elles ont conduites ou qu'elles vont entreprendre.

m-c.fert@lacote.ch

C'est fait: Gland et Nyon viennent de recevoir leur certificat de l'Association Cité de l'énergie. "Nous sommes très contents" , commente Gérald Cretegny. Pour le syndic de Gland, cette distinction vient saluer des efforts entrepris depuis plusieurs années. Hasard des dates, elle coïncide avec la mise en place d'un bus hybride du Transport urbain glandois le 10 décembre prochain. Des efforts ont déjà été entrepris, d'autres sont à venir avec, notamment, toute une réflexion sur la valorisation du chauffage à bois, l'installation de panneaux photovoltaïques ou encore la géothermie. Une démarche reprise, souligne-t-il, par d'autres acteurs de la ville, comme par exemple les promoteurs du nouveau quartier Eikenøtt dont les appartements sont reliés à un réseau de chauffage à distance à l'aide de chaudières utilisant des copeaux de bois.

Un choix de société qui n'est pas sans conséquences financières, mais que l'élu assume. "Dans un premier temps, vous avez forcément des dépenses, par exemple pour mieux isoler un bâtiment. Mais, à terme, le travail sur l'énergie va être bénéfique, ne serait-ce qu'en terme de gain pour la qualité de vie pour les habitants" , note-t-il.

Daniel Rossellat attendait, lui aussi, cette confirmation. "Ce label récompense un long processus entamé en 2009 et qui a nécessité un gros travail de la part des services de l'administration communale" , insiste le syndic de Nyon. C'est surtout un guide pour faire des efforts pour aller dans la bonne direction" . La ville, dotée d'un service du développement durable qui chapeaute toutes les actions dans ce domaine, fait notamment des efforts pour réduire la consommation énergétique des bâtiments à sa charge, sans parler du plan de mobilité pour inciter la population à utiliser les transports publics. "Mais rien n'est jamais acquis", conclut Daniel Rossellat, le label devant être renouvelé périodiquement.

Région: les promeneurs de chiens mal-aimés

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Mardi, le Grand Conseil procédera au vote final sur la loi sur les chiens. La profession de promeneurs de chiens est menacée.

«Deux mains, deux chiens, même petits», a lancé le PLR Jean-Marie Surer, lors des débats du Grand Conseil, le 19 novembre dernier, au nom de la commission chargée d'étudier la loi sur les chiens. La formule lapidaire employée par le député birolan concerne la profession de promeneurs de chiens. Ce sont eux qui feront les frais du durcissement de la révision de la loi sur les chiens, dont le vote final a lieu mardi. Les députés préconisent que les promeneurs professionnels ne puissent désormais sortir plus que deux canidés à la fois, alors que le Conseil d'Etat en proposait quatre.

Dans la région, les promeneurs de chiens sont remontés. Si les députés campent sur leur position, leur profession est menacée. Promener un chien pour le compte d'autrui ne sera plus rentable, d'une part, sans compter que le sort des chiens est également en jeu. Retrouvez dans l'édition de lundi la réaction de trois promeneurs de chiens professionnels qui craignent pour leur avenir, ainsi que pour celui du meilleur ami de l'homme.

Vie de chien pour les dog-sitters

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Les "promeneurs" ne pourront plus sortir désormais que deux canidés à la fois.

"Deux mains, deux chiens, même petits" , a lancé le PLR Jean-Marie Surer au nom de la commission chargée d'étudier la loi sur les chiens, lors des débats du Grand Conseil, le 19 novembre dernier. La formule lapidaire du député birolan concerne la profession de promeneurs de chiens. Ce sont eux qui feront les frais du durcissement de la révision de la loi sur les chiens, dont le vote final a lieu demain. Les députés préconisent que ceux qui promènent des chiens pour le compte d'autrui ne puissent sortir plus que deux canidés à la fois, alors que le Conseil d'Etat en proposait quatre.

"C'est la fin d'une profession! Ne promener plus que deux chiens, c'est impossible!", s'exclame Sylviane, des "Petits Loups", qui ne cache pas sa colère vis-à-vis des politiciens qui ont proposé cette loi. La Glandoise, forte d'une longue expérience avec le meilleur ami de l'homme, s'est mise à son compte en 2011. "Cette loi est une aberration. Les promeneurs de chiens finiront au social. Moi-même, je ne pourrai plus en vivre" , explique-t-elle. La Glandoise effectue quatre balades par jour avec quatre chiens à chaque fois et ses deux propres compagnons à quatre pattes - qui ont une fonction bien précise: "Mes deux border sont les chefs de groupe, ils ont un rôle de médiateur et règlent les problèmes de tension au sein du groupe. Avec la nouvelle loi, je devrais les laisser à la maison." .

 

Réglementer la profession

 

La profession, qu'elle a embrassée, comme tous les autres promeneurs de chiens, par passion pour les canidés, répond, selon elle, à un important besoin. Et de s'inquiéter du sort des animaux: "Que deviendront tous ces chiens qui ne pourront plus être promenés? Il y aura un wagon de chiens abandonnés à la SPA! Si ce n'est pas le cas, les animaux ne seront plus suffisamment sortis et développeront des comportements déviants. C'est malheureux, c'est d'une profonde tristesse pour les chiens." Son seul espoir est de trouver un immense terrain privé où elle pourrait aller promener les chiens en toute liberté.

Tous les promeneurs de chiens contactés partagent les inquiétudes de la Glandoise quant au sort des canidés, et partant de la profession. "Ma crainte, c'est que les chiens restent à la maison, seuls, car ils ne trouveront plus de promeneurs" , relève Denis Berger.

Le promeneur de chiens pizolan, outre le manque à gagner prévisible et l'obligation désormais de laisser sa propre chienne à domicile - "c'est le paradoxe, je devrais laisser ma chienne à la maison pour sortir les chiens des autres" - déplore que la loi ne prenne pas en compte l'expérience professionnelle des promeneurs. Lui-même est au bénéfice d'un diplôme d'éducateur canin. "La loi ne le reconnaît pas du tout, c'est regrettable. On aurait pu imaginer une accréditation qui aurait donné le droit de promener davantage que deux chiens. Ou alors la mise en place d'une formation spécifique" , relève-t-il.

La profession, en plein boum, n'est pas réglementée: chacun peut s'improviser promeneur de chiens. Il suffit de s'annoncer au vétérinaire cantonal et d'avoir une assurance professionnelle.

 

Propriétaires responsables

 

"Ne mettez pas tout le monde à la même enseigne, étudiant, chômeur, retraité! tempête Murielle Dufour, détentrice elle aussi d'un diplôme d'éducateur canin. La loi ne devrait pas dépendre du nombre de chiens, mais plutôt de la personne qui fait la promenade et de l'endroit où elle les promène." La Saint-Georgeaise qui gère une pension "familiale" accueillant une dizaine de chiens estime, elle aussi, que la loi devrait prendre en compte l'expérience, les compétences, la formation des promeneurs, ainsi que le lieu de la promenade.

"Un chien n'égale pas un chien. Promener deux chiens ne limite pas le risque, cela dépend tellement du caractère du chien, de son éducation, de son âge, de la situation et enfin du lieu de la promenade, en ville ou à la campagne" , explique-t-elle. "Cette loi, c'est juste dramatique pour moi, je vis de ça. On veut nous empêcher de travailler! J'avais fait le choix de proposer la pension avec une longue promenade, je ne pourrai plus le faire" , explique-t-elle. Actuellement, la Saint-Georgeaise départage les chiens en deux groupes afin de pouvoir offrir une longue balade en pleine nature à chaque groupe, nécessaire à l'harmonie de la pension.

Du côté des propriétaires privés, on est soulagé que la muselière ait été abandonnée pour les grands chiens (lire encadré). Et ce d'autant, comme le rappelle Liz Rollinson-Phillips, elle-même propriétaire d'un golden retriever, que "ce sont les propriétaires des chiens qui sont responsables, quand il y a des problèmes, et non pas les chiens." Son propre chien a été mordu par un rottweiler que le propriétaire n'a pas su maîtriser. Ce dernier a dû lui-même mettre sa main dans la gueule de son molosse pour contraindre la bête à lâcher la nuque du golden.

Le choeur mixte Le Chêne chante le cinéma

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"Silence! On tourne!" Avec Jacques Tati comme fil rouge, le choeur mixte de Gland Le Chêne chante le cinéma ce week-end à la Salle communale de Gland. La première séance aura lieu samedi (20h); elle reprendra dimanche (17h). Dans une ambiance digne des "Vacances de Monsieur Hulot", le public revivra les meilleures musiques de films, harmonisées pour les voix et soutenues par un trio à cordes. Le synopsis? De célèbres leitmotivs au pouvoir émotionnel révélateur et des mélodies populaires proches de la comédie musicale plongeront les spectateurs dans le frisson des aventures cinématographiques les plus connues. La variété des genres (du drôle au drame) et des styles, de la ballade romantique au jazz vocal animé, en passant par des rythmes espagnols, seront des plus divertissants. La production sera assurée par les 45 chanteurs du choeur d'où, après un casting exigeant, émergeront des solos ("Le tourbillon de la vie", "The summer knows"), et des petits groupes ("Que sera, sera", "La ballade de Davy Crockett"), sous la direction de Bérengère Penel qui signe quelques harmonisations. JFV

Plus de renseignements:

Accueillis "comme au cinéma" les spectateurs seront invités à prolonger les séances autour d'un généreux buffet offert par Le Chêne. Réservations: 079 758 14 81.

Billet d'entrée: 25 francs.

Une nouvelle école pour les enfants à haut potentiel à Vich

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L'Ecole Renaissance a ouvert dans l'urgence il y a quelques semaines pour sa quinzaine de premiers élèves.

La carte des écoles privées, déjà copieusement fournie dans notre région, vient de s'enrichir d'une entité supplémentaire. L'Ecole Renaissance a accueilli ses premiers élèves en septembre à Vich. Actuellement, ils sont une quinzaine à arpenter les locaux tout juste aménagés dans le bâtiment qui abrite aussi la salle de sports de l'Institut Mont-Olivet voisin.

Renaissance s'adresse aux enfants à haut potentiel (HP) sans toutefois être restrictive. "Nous n'allons pas procéder à des tests d'entrée pour déterminer si l'élève est HP ou non", indique Alexis Margot, directeur pédagogique.

Par contre, chaque jeune bénéficiera d'un bilan de compétences afin de déterminer son talent particulier. Ensuite, il sera accompagné personnellement par Daniel Cornaz, maître de sport retraité devenu coach pour la méthode Talent Explorer, développée il y a une dizaine d'années par une société genevoise spécialisée en ressources humaines, en orientation et suivi de carrière.

Au vu du développement fulgurant de l'Ecole Germaine de Staël, à Aubonne, qui s'adresse à la même clientèle, quel est le public cible visé par Renaissance? "Je connais bien cette école pour l'avoir cofondée, rappelle le directeur pédagogique. Mais il y a eu des déceptions et j'ai quitté le navire en décembre 2012. Plusieurs parents m'ont alors enjoint de créer une autre structure."

La force de Renaissance réside dans sa petite taille et le support personnalisé apporté par les enseignants. "Les enfants HP nécessitent beaucoup d'écoute, tout en requérant un cadre solide, sécurisant, stabilisant" , relève Christian Flippe, directeur administratif. Son collègue souligne les aspects caractéristiques des HP. "Ils ont un émotionnel plus développé et un raisonnement rapide et permanent."

Assurer un défi permanent

Pour ce type d'audience, pas question de prévoir un programme unique et normalisant. "Il s'agit de différencier les activités et surtout d'avoir toujours des exercices à proposer pour nourrir la curiosité, voire la recherche de défi des élèves. Pour le maître, l'organisation compte autant que le contenu." Ancien enseignant spécialisé, puis inspecteur des classes de développement dans l'école publique, Alexis Margot affiche une vingtaine d'années d'expérience auprès des HP. "Ceux-ci connaissent souvent des troubles de comportement, notamment dans les relations au groupe. Avec eux, il faut être très créatif."

La capacité de l'école n'excédera pas, à terme, la centaine d'élèves. Les coûts d'écolage varient entre 1100 et 1400 francs par mois, selon l'âge. "HP ou non, cela nous place parmi les moins chers de la région", souligne Alexis Margot, qui insiste parallèlement sur le fait qu'il n'engage que des employés au bénéfice d'un brevet d'enseignant. DSZ

Ecole Renaissance, route de l'Etraz 10A, à Vich. Plus d'infos au 022 364 34 63.


Le Forum se déplace à Gland

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La 4 e édition du Forum de l'économie de La Côte (FELC) aura lieu mardi 25 mars 2014, de 13h30 à 19h30, au Théâtre de Grand-Champ, à Gland. Elle sera consacrée à l'économie régionale de la santé.

Bernard Russi, président du Groupe Boas SA ; Daniel Walch, directeur général du Groupement hospitalier de l'Ouest lémanique ; Raymond Loretan, président exécutif de Genolier Swiss Medical Network et Pascal Brenneisen, président de Novartis Suisse sont les intervenants de la journée. Cette édition sera aussi l'occasion pour le Conseil régional du district de Nyon de décerner pour la première fois son Prix à l'innovation. L'animation sera assurée par Isidore Raposo, journaliste, et Stéphane Benoit-Godet, rédacteur en chef du magazine "Bilan".

Les trois premières éditions se sont déroulées à Morges, en présence de 250 participants. Ce changement témoigne de la volonté du FELC

d'aller au-delà des frontières administratives et de rapprocher les acteurs de la vie économique de toute la région de La Côte.

Le FELC est une association privée sans but lucratif, composée de personnalités actives dans la région: Alain Colombara, notaire; Olivier Feller, conseiller national; Jean-Pierre Lacombe, ancien président Eaton - Europe Middle East Afrique; Thierry Perrin, chef d'entreprise, Perrin Frères SA; Isidore Raposo, journaliste; Nicolas Sabater, directeur du Département Gérance du groupe Naef Immobilier. COM

Concert avec un nouveau chef

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Invité régulier des Concerts de Gland, l'orchestre Sinfonietta de Lausanne se présentera sous la baguette de son nouveau chef, Alexander Mayer (photo), dimanche au Théâtre de Grand-Champ (17h). En effet, son chef fondateur Jean-Marc Grob ayant pris sa retraite cette année, le Sinfonietta (qui est partenaire des Concerts de Gland avec l'association éponyme) prend un nouveau départ sous la conduite de ce chef allemand nommé ce printemps. " Pour ce concert, j'ai voulu que le nouveau patron de l'orchestre se présente au fidèle public des Concerts de Gland, c'est une sorte de passage symbolique de témoin ", confie Jean-Marc Grob qui assure toujours la direction artistique de la programmation, faisant bénéficier l'association de sa vaste expérience professionnelle.

Elaboré dans la ligne désirée par les mélomanes des Concerts de Gland, le programme de dimanche est éclectique et équilibré, variant les styles et les époques. Une symphonie classique de Haydn (n o 94, assortie d'une "Surprise" à la mesure 16 du 2 e mouvement), une musique à programme avec l'ouverture de "Coriolan" (Beethoven), une incursion dans la musique moderne (1920) influencée par le jazz, du côté de Darius Milhaud, "La Création du Monde", et des rythmes tziganes virtuoses pour violon (Félix Froschhammer, soliste) et orchestre de Pablo de Sarasate. JFV

Gland: le projet d'antenne Swisscom débouté par la Municipalité

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Ce matin, la Municipalité a rendu sa décision sur le projet d'antenne Swisscom au chemin du Vernay. Elle n'octroiera pas de permis de construire à l'opérateur.

Cela faisait des mois qu'ils attendaient. Lundi matin, ils ont eu réponse directement dans leurs boîtes aux lettres. Les habitants du Vernay qui s'opposaient au projet d'antenne Swisscom ont reçu ce matin un courrier de la Municipalité statuant sur la question. La Ville n'octroiera pas de permis de construire à l'opérateur.

La voix des opposants a donc pesé plus lourd dans la balance que les arguments du géant bleu. "C'est un message très fort que nous ont envoyé les habitants", explique le syndic Gérald Cretegny. "C'est cela qui nous a fait pencher de leur côté." Suite à la mise à l'enquête du projet en mai dernier, ils étaient en effet près de 250 à avoir manifesté leur opposition auprès de la Commune.

La décision des Autorités n'est toutefois pas irrévocable. S'il le souhaite, l'opérateur peut encore faire recours auprès du Tribunal cantonal. A ce jour, l'entreprise n'a pas encore pris de décision.

Retrouvez demain dans nos pages, l'article complet sur cette affaire en cours depuis plus de six mois.

La Ville dit "non" à l'électrosmog

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La Municipalité refuse d'octroyer un permis de construire à Swisscom.

aguenot@lacote.ch

" La Municipalité a décidé de refuser le permis de construire d'une nouvelle station de communication mobile pour le compte de Swisscom SA. " C'est écrit noir sur blanc, dans une lettre adressée hier matin aux habitants du chemin du Vernay. Cette lettre, cela faisait six mois que le quartier l'attendait. Au mois de mai, l'opérateur helvétique avait rendu publique son intention d'y installer sur un terrain privé une antenne de téléphonie mobile pour optimiser sa couverture réseau. Mais, rapidement, près de 240 oppositions avaient été déposées à la Commune. Mi-septembre, face à cette levée de boucliers, le géant bleu décidait d'organiser une séance d'information pour tenter de désamorcer les tensions. En vain.

Il ne restait donc plus qu'à la Municipalité de se prononcer sur le sort du projet. Depuis hier, c'est chose faite. " Le message des opposants était très fort, c'est ce qui nous a fait pencher de leur côté , explique Gérald Cretegny, syndic de Gland et signataire de la missive officielle. Nous voulons mettre Swisscom devant le fait accompli. Il faut maintenant que l'opérateur nous prouve que l'installation d'une antenne à cet endroit est vraiment indispensable. "

Pour la ville, c'est une première. Le Service des Bâtiments ne se souvient pas avoir déjà rencontré un tel cas de figure. Les stations de téléphonie mobile ont jusqu'à présent toujours passé la rampe. Selon la cartographie de l'Office fédéral de la communication, dix stations "3G" et "4G" sont actuellement en service sur le territoire glandois.

Recours possible

Au chemin du Vernay, on se réjouit de la nouvelle mais on s'en étonne aussi. A l'instar de Carmine Giaquinto, membre du comité d'opposition. " Nous pensions que la Municipalité allait se ranger du côté de Swisscom. En général, l'argument des risques pour la santé ou celui de la dévaluation des biens immobiliers découlant d'une telle installation n'ont pas beaucoup de poids. "

L'opposition des habitants n'a donc " plus d'objet ", comme le stipule la lettre des autorités. La décision n'est pourtant pas irrévocable. Swisscom peut encore faire recours auprès du Tribunal cantonal. Et, dans ce cas, les habitants du Vernay n'auraient plus droit de cité. " On ne pourrait plus faire barrage collectivement. Ce qui jouerait peut-être en notre défaveur ", relève Michaël Bill, un opposant de la première heure. Si l'affaire allait plus loin, c'est désormais à la Municipalité que reviendrait l'entière responsabilité du dossier.

A ce jour, difficile de prédire la suite des événements. Hier après-midi, Swisscom affirmait ne pas avoir pris connaissance de la décision municipale. " Nous n'avons pas encore reçu les documents de la Commune. Une fois les motifs du refus connus, nous évaluerons la situation ", assure Christian Neuhaus, porte-parole de l'opérateur.

La Confrérie de l'étiquette honore un vin de Bursinel et un graphiste de Gland

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La Confrérie de l'étiquette a décerné ses prix des plus beaux habillages de bouteilles millésime 2012. Le domaine Au Grand Clos de Bursinel est primé avec un design signé Ideapub, à Gland.

Etablie à Lonay, la Confrérie de l’Etiquette élit chaque année l’étiquette qu’elle juge être «La plus belle». Pour la cuvée 2012, cette distinction revient à des vignerons de Bursinel, Eric & Roland Widmer & Fils dans leur domaine Au Grand Clos.

A l'occasion du 25e anniversaire de leur exploitation vinicole, ceux-ci avaient réactivé leur vieux pressoir et en ont sorti une cuvée spéciale dont ils ont confié la réalisation de l'étiquette au graphiste Christophe Ayer et son bureau Ideapub, à Gland. Avec ses tonalités dorées, c'est l'ornement de "La Rasade du Vieux Pressoir" qui a séduit les passionnés d'étiquettes.

Nouvelles perceptions de l'étiquette dans les domaines

"C'est une bonne surprise, je n'étais même pas au courant, confie le graphiste qui a signé pas mal d'étiquettes dans notre région. Il n'est pas toujours facile de convaincre les vignerons de lâcher la traditionnelle représentation du domaine familial. Mais aujourd'hui, avec les besoins marketing dans un marché serré, et l'arrivée de nouvelles générations à la tête des exploitations viticoles, cela commence à changer et l'étiquette, avec son graphisme, prend toute son importance", ajoute Christophe Ayer.

Le vigneron, le concepteur et l’imprimeur reçoivent une distinction sous forme de diplôme.

Deux autres productions de la Côte complètent le podium 2013. "L'improbable assemblage", du Clos du Roussillon de la maison Berthaudin S.A à Tartegnin se classe deuxième. La troisième étiquette primée est celle intitulée "Les Bachelets" Chasselas Grand Cru de François et Christian Dutruy à Luins.

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