Une délégation de la Fanfare de Gland s'est rendue à Wil (SG) pour aller chercher sa nouvelle bannière. Visite guidée de l'entreprise.
Visite en photos de l'entreprise Heimgartner.
Si, historiquement, les ornements religieux sont les éléments qui ont vu naître la fabrique Heimgartner à Wil, ils forment aujourd’hui le plus petit département de l’entreprise qui compte environ 60 employés.
«Nous avons trois graphistes, donc pouvons proposer trois styles différents», explique Gerda Scherer qui se tient au milieu du bureau où les idées prennent forme sur un écran. Une centaine de projets par an sortent de cet espace. Parfois, ces trois employés regardent juste si le projet graphique envoyé déjà finalisé est techniquement réalisable.
Le prix se calcule en fonction des heures de travail et des matériaux utilisés. Pour un drapeau en soie, comme celui des sociétés, il faut compter entre 10 000 et 15 000 francs selon le tissu,
damassé ou unique, les couleurs et les broderies souhaitées.
Après avoir tiré le dessin en grandeur originale, il est transféré sur le tissu grâce à de petits trous dans le papier. «Toutes les pièces de tissu sont coupées et assemblées avec un tour de zigzag et deux droits pour que ça tienne bien, continue la Saint-Galloise. Ensuite, de chaque côté, il faut couper ce qui ne doit pas rester et nous finissons par broder sur les coutures pour que ce soit joli.» Et pour que le tissu ne se froisse pas trop, un filet de nylon est ajouté. Où chaque fil qui dépasse des coutures doit être retiré à la main, un à un.
Une page sur le sujet est à découvrir dans "La Côte" de jeudi 20 février 2014.