Inauguré dimanche, un jardin éducatif pousse depuis mai.
Au début, il y avait un terrain laissé sans culture, à proximité directe des habitations et de l'école du quartier de Mauverney. Propriétaire, la SEIC, Société électrique intercommunale de La Côte, n'y préparait aucun projet précis. "En passant devant cet endroit, je me suis dit, Dieu, donnez-moi cette parcelle" , se souvient Susan Wakeman, présidente de l'association des Jardins éducatifs de La Côte.
Son voeu a été exaucé, du moins partiellement. La SEIC a gracieusement prêté ce lopin de terre et depuis le mois de mai tout s'est accéléré. L'association des Jardins éducatifs de La Côte compte actuellement 30 membres, et la parcelle affiche presque complet.
Promotion de la culture bio
Son but consiste à promouvoir la culture biologique et à familiariser les citadins aux techniques de jardinage en leur mettant à disposition un espace pour plonger les mains dans la terre. A ce jour, pas moins de cinq classes de l'école de Mauverney et une quinzaine de particuliers se découvrent apprentis jardiniers.
Côté financement, les commerces avoisinants se sont associés à ce projet en sponsorisant un totem indiquant l'emplacement de leurs échoppes. Les particuliers ont aussi mis la main au porte-monnaie en finançant des plaquettes fixées le long de la barrière. "Cette barrière suscite beaucoup d'intérêt, elle est recouverte de liseron violet et représente un peu notre symbole" se réjouit la présidente.
Sans labours
"La deuxième spécificité de nos jardins , poursuit-elle, est que nous n'avons pas retourné la terre. Nous nous sommes contentés de couvrir la terre avec du compost et d'autres matériaux naturels. Cela a permis de donner des résultats très rapidement." L'instigatrice du potager estime qu'il y a un gros potentiel à exploiter. En effet, les habitants du quartier ont très vite répondu présent.
Dimanche dernier, l'inauguration a permis de mesurer la cote de popularité de cette nouvelle idée dans le paysage local. Commerçants et habitants ont tous relevé l'aspect positif de se rencontrer entre voisins et ainsi renforcer le lien social.
Susan Wakerman qui insiste sur le fait que la réussite de son association est due à toutes les petites contributions particulières et non uniquement à sa propre personne, espère que ce jardin éducatif s'étendra à d'autres parcelles inutilisées à Gland et ailleurs.